Sortie le 13 décembre dernier, « 1992 » passionne et enflamme sur Netflix. Un polar glaçant prometteur sur le papier.
De quoi ça parle ?
Amparo tente de comprendre comment son mari a pu perdre la vie dans une explosion. Richi, un ancien policier reconverti en agent de sécurité, va aider la veuve à enquêter. Plus qu’un décès, ils découvrent d’autres meurtres mystérieux avec un point commun : une poupée de Curro apparaît aux côtés des victimes brûlées.
Réalisée par Jorge Guerricaechevarría et Espagne Álex de la Iglesia, « 1992 » a rapidement trôné dans le top 10 quotidien des séries les plus regardées sur Netflix Belgique. Une mini-série de six épisodes, entre thriller et critique sociale, qui joue entre plusieurs codes et genres. Pour percer le mystère et le présent, il faut parfois mieux comprendre le passé.
Un serial killer cruel sévit à Madrid : il tue ses victimes à coup de lance-flammes et dépose une poupée de Curro, mascotte de l’Expo universelle de Séville. Rapidement, le lien est fait avec la ville d’Andalousie et les deux protagonistes, Amparo et Richi, vont tenter d’arrêter la folie meurtrière. Même si sur le papier, le scénario est intéressant, on décèle certaines lacunes au niveau des personnages. Les policiers ainsi que Richi sont des protagonistes stéréotypés, qui sembles sortis tout droit d’une mauvaise série américaine.
Une lutte antisystème
De plus, certains passages sonnent faux tout comme cette ambiance sombre à Madrid où il pleut tout le temps (ce n’est pas la Belgique pourtant). Mais ces défauts n’enlèvent rien à l’audace de la série, caractérisée par un meurtrier glaçant et à une lutte antisystème.
« 1992 » n’est certainement pas une mini-série parfaite mais une série qui s’enflamme par moment. Disponible sur Netflix.
