« Anatomie d’un Divorce » est une mini-série créée par Taffy Brodesser-Akner. Elle est elle-même l’auteur du roman éponyme paru en 2019 dont s’inspire la série. Au casting on retrouve la talentueuse Claire Danes (Homeland, The Essex Serpent), Adam Brody (Shazam, The OC) et Jesse Eisenberg (The Social Network, Insaisissables).
L’histoire :
« Anatomie d’un divorce » est l’histoire de Toby Fleishman (Jesse Eisenberg), 41 ans et récemment divorcé, qui plonge dans le nouveau monde des applications de rencontres avec un succès qu’il n’avait pas connu dans sa jeunesse, avant qu’il ne se marie à la fin de ses études de médecine. Alors qu’il entame son premier été retrouvant sa liberté sexuelle, son ex-femme Rachel (Claire Danes), disparaît, lui laissant Hannah (Meara Mahoney Gross), 11 ans, et Solly (Maxim Swinton), 9 ans, sans indiquer où elle est ni si elle compte revenir. Alors qu’il essaie de trouver un équilibre entre son rôle de père, le retour de ses vieux amis, Libby (Lizzy Caplan) et Seth (Adam Brody), une possible promotion très attendue à l’hôpital et toutes les femmes disponibles qui habitent Manhattan, il se rend compte qu’il ne pourra jamais comprendre ce qui est arrivé à Rachel tant qu’il n’affrontera pas ce qui a fait échouer leur mariage.
On aime ou on déteste
Au travers de la crise de la quarantaine qui ébranle ses trois personnages principaux, « Anatomie d’un divorce » documente également le mariage contemporain. Quand on divorce, qu’est-ce que cela signifie ? Bien sûr, vous n’êtes plus marié, mais qu’est-ce que cela signifie pour votre vie ? Votre carrière ? Vos enfants ? Votre bonheur ? Qu’est-ce que cela signifie pour l’univers ? Ce sont les questions auxquelles tente de répondre la série. Le mariage n’est ni simple ni facile, et regarder « Anatomie d’un divorce » ne l’est pas non plus. La série est contradictoire parfois addictive mais par moment difficile à suivre. Les dialogues sont tantôt trop prétentieux, tantôt passionnants. Les acteurs sont dignes d’un Emmy, mais leurs personnages sont souvent fatigants. On aime ou on déteste mais on ne peut s’empêcher d’y penser.
Il existe plusieurs vérités
Collant peut-être d’un peu trop près à son roman, Taffy Brodesser-Akner nous livre l’histoire d’un divorce du point de vue de la femme, de l’homme et de leur famille. On lui reprochera son manque de satire et son côté scolaire. Même si ils sont superbement interprétés, difficile de s’identifier aux problèmes de ces personnages trop lisses et privilégiés. La série suggère qu’il existe plusieurs vérités et c’est effectivement ce que l’on ressent en la regardant. C’est bon, mais c’est mauvais. C’est addictif et fastidieux. C’est léger, et puis c’est sombre. C’est, en fin de compte, très semblable à un mariage.
« Anatomie d’un Divorce » saison 1 dès le 22 février sur Disney +
