Entre humour et récit violent, « Bad Boy » connaît un franc succès sur Netflix. Après « Adolescence », la plateforme continue d’enrichir son catalogue sur un thème troublant.

De quoi ça parle ?

Dean, 13 ans, est arrêté brutalement à son domicile. Dénoncé par sa propre mère, cet adolescent instable, est transféré dans un centre pénitentiaire pour mineurs. Dès son arrivée, il se lie d’amitié avec Anhaisy qui lui apprend de nombreux conseils pour survivre. Mais il est assassiné.

Mise en ligne ce 2 mai sur Netflix, « Bad Boy » a rapidement trôné dans le top 10 quotidien des séries les plus vues au quotidien. Surfant sur la vague initiée par la série « Adolescence », ce nouveau show s’inspire de la vie du comédien israélien Daniel Chen, qui a passé quatre ans en détention juvénile.

En effet, Bad Boy alterne entre deux époques. La première est l’enfance difficile de Dean, entre famille dysfonctionnelle, violence carcérale et incompréhension du système judiciaire. La seconde se passe sur scène : Dean est devenu humoriste et raconte son enfance à un public hilare. Un peu trop parfois.

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De la nuance

L’humour apporte une certaine légèreté et une certaine nuance aux huit épisodes de « Bad Boy ». A la création, on retrouve Ron Leshem qui a notamment bossé sur « Euphoria » ainsi que Hagar Ben-Asher (The Slut). Les acteurs sont très convaincants surtout Guy Manster, qui incarne Dean. La diversité des personnages est toutefois atténuée par une certaine simplification caractérisée des protagonistes. Cohérents mais pas forcément originaux.

« Bad Boy » est une série diablement efficace qui apporte un regard neuf sur le système carcéral. Disponible sur Netflix.

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