De quoi ça parle ?
Adaptée du célèbre manga « Gambling School », « Bet » se déroule au Canada. A St. Dominic, un élitiste lycée, vivent et étudient les héritiers d’une élite mondiale. Ils ont un but : dominer, par leur capacité à manipuler. Dans ce lycée, les jeux d’argent décident de tout. Yumeko, d’origine japonaise, débarque et tous les regards sont portés sur elle.
On le répète souvent mais la culture asiatique a le vent en poupe. De nombreux dramas ont rejoint Netflix mais ici, la plateforme a décidé de réadapter un célèbre manga en série. « One Piece » a cartonné, d’autres un peu moins. « Bet » est un peu un mélange de réussite, surprise mais légèrement de déception.
Là où le manga (et l’animé) se déroule au Japon, « Bet » se déroule au Canada. Fondamentalement, cela ne change pas grand-chose mais un animé n’est pas forcément une série. Les deux médiums ont des codes différents et l’adaptation des codes ne passe pas toujours. Certains passages de la série paraissent kitch et parfois sans intérêt. Même si la série s’adresse à un « jeune » public, certains codes paraissent enfantins. La mise en scène parfois trop « moderne » manque parfois de rigueur.
Toutefois, une fois que le premier épisode est passé, la série s’enchaîne avec facilité et divertissement. Les personnages, à l’image de Yumeko, sont très percutants, originaux et malsains. Coup de cœur pour Miku Martineau qui incarne le personnage principal. Elle rayonne de cruauté, de mignonnerie et de vengeance.
Brutalité et cruauté
Car oui, brutalité, cruauté et antagonisme sont les maitres-mots de cette série. Il faut choisir entre être le maître ou devenir le larbin.
Après le succès de « One Piece », Netflix adapte solidement un nouveau manga, sans être parfait et avec des codes ressemblant à la plateforme.
« Bet », disponible depuis ce 15 mai.