Ce documentaire de 55 minutes, réalisé par James Ross retrace un voyage de quatre jours en croisière entre Galveston (Texas) et Cozumel (Mexique), initialement présenté comme une escapade luxueuse. Parmi les 4 000 passagers et membres d’équipage, tout tourne au cauchemar lorsqu’un incendie ravage la salle des machines, provoquant une coupure totale de l’électricité, de la climatisation, de la réfrigération… et, plus choquant encore, des installations sanitaires
En quelques heures, les eaux usées montent, les denrées périment, l’eau potable devient rare et l’hygiène devient catastrophique. La tension monte, la compagnie tente de limiter les dégâts, et les médias s’emparent de l’affaire, qualifiant l’incident de « croisière merdique »
Des témoignages cinglants
James Ross adopte un style sans voix off, avec une approche observative et immersive. Le récit se construit principalement à travers des témoignages directs de passagers et de membres de l’équipage, entrecoupés de séquences d’archives montrant la détérioration progressive des conditions à bord.
Un manque de recul critique
Ce documentaire s’intègre dans un courant de récits catastrophes sur Netflix. À l’image des autres épisodes de la série (comme Astroworld ou Woodstock ’99), il se distingue par un format court et percutant.
Chaos d’anthologie : La croisière ne s’amuse plus nous offre une plongée fascinante, parfois insoutenable, dans un accident évitable. Si son approche immersive séduit, son manque de recul critique peut frustrer ceux en quête d’analyse. Néanmoins, sur un mode documentaire visuel puissant, il mérite d’être vu — surtout si vous avez aimé les autres épisodes de la série.
Chaos d’anthologie : La croisière ne s’amuse plus, le 24 juin sur Netflix