De plus en plus, Apple tente de conquérir le terrain des adolescents et pré adolescents, à coups d’animation ou de séries jeune public. Avec Circuit Breakers, la marque à la pomme propose cette fois une anthologie en 7 volumes, où la science croise la fiction. Verdict ?

Black Mirror en famille

Que feriez-vous si vous aviez une télécommande à parents ? Un tel object est-il merveilleux, ou terrifiant ? Et si vous pouviez vous faire remplacer par un clone ou un robot pour vos tâches ménagères ? Dans ces sept récits, dans la droite ligne de Black Mirror, les contextes sont moins glauques et existentiels, mais les questions demeurent. Quel est notre rapport à la technologie aujourd’hui, et surtout lorsque l’on a entre 12 et 16 ans? Par ce passage fictionnel, la série a clairement l’envie de poser ces interrogations. Tout en restant avant tout un object de divertissement, avec un petit plus. Quand le Bus Magique rencontre Black Mirror.

Des histoires bien menées

Plus qu’une simple série pédagogique, il y a quand même un vrai intérêt à se laisser porter par la série, et on s’attache à ces personnages variés, pas clichés pour un sou, et tous mus par la même curiosité. Dans Circuit Breakers, comme dans la vie d’ailleurs, celle-ci n’est pas un si vilain défaut. Il faut juste savoir s’en méfier.

Au casting, pas de têtes trop connues à l’affiche, malgré la présence de Quincy Kirkwood, déjà vue dans la regrettée Y: The Last Man, ou encore Callan Farris (Grimcutty). Mais l’alchimie de la série issue de la cinéaste Melody Fox et du producteur-réalisateur Matt Hastings fonctionne assez bien, et on se prend volontiers à cette série qui se déguste sans faim, en famille ou juste pour occuper vos ados et vos plus grands.

Circuit Breakers est disponible dès aujourd’hui en exclu sur AppleTv+

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