CODA fut ce qu’on peut appeler une surprise lors de sa diffusion au festival de Sundance en janvier dernier. Pourquoi ? Sans doute que les américains et principaux médias étrangers n’avaient pas entendu parler du film dont il est le remake : LA FAMILLE BÉLIER. Et oui, CODA est bien le remake de ce film français qui a valu à Louane le César du meilleur espoir féminin.

Alors, aussi bien ? Mieux ? Moins bien ? Que vaut cette version américanisée ?

Le pitch

Dans une ville de pêcheurs du Massachusetts. Tirant son titre de l’acronyme qualifiant les enfants d’adultes sourds, CODA suit une lycéenne déchirée entre sa passion pour la musique et le fait de rester à la maison pour aider ses parents et son frère sourds.

Si ce ne sont des changements mineurs, les grandes lignes des deux films sont les mêmes. Exit la famille de fermiers, bienvenue la famille de pêcheurs. Pour le reste, l’histoire permet suffisamment de largesses que pour rafraichir l’ensemble et proposer quelque chose qui ne fasse pas juste copier/coller.

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Un remake pas déplaisant

Un remake reste un remake mais, il y a ceux qui sont réussis et ceux qui ne le sont pas. Certains diront que CODA n’est qu’un ersatz de LA FAMILLE BÉLIER et on ne peut leur donner complètement tort. Cependant, il arrive à proposer quelque chose d’un peu différent, de par son contexte principalement. Le changement d’activité et d’environnement de la famille, le casting impeccable et surtout l’actrice principale Emilia Jones (connue notamment pour les films BRIMSTONE et GHOSTLAND ou encore la série LOCKE & KEY) font de CODA un film touchant mais aussi divertissant.

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