Entre humour noir et science-fiction, « Companion » débarque sur Max après avoir fait parler de lui en début d’année. Continuez de lire pour ne pas être pris par un robot.

De quoi ça parle ?

Iris semble vivre le parfait amour avec Josh qu’elle a rencontrée dans un supermarché. Ils débarquent dans une propriété reculée pour passer le week-end avec deux autres couples. Mais l’ambiance est plus que malsaine. Et le secret d’Iris va être dévoilé. C’est un robot.

Après une sortie au cinéma en janvier dernier, « Companion » a été mis en ligne ce 18 avril sur Max. Soit une grosse semaine après la sortie de la 7e saison de « Black Mirror ». Hasard du calendrier ou non, ce premier long-métrage ressemble a un épisode de la célèbre série disponible sur Netflix. Entre teinte d’horreur et thriller, « Companion » exploite avec justesse quelques qualités. Sans toutefois ne pas être exempt de tout défaut.

Premier long-métrage de Drew Hancock, « Companion » est un mélange entre thriller, science-fiction, qui tend légèrement vers le genre horrifique. Mais sans effets inutiles à gogos. Le scenario est relativement simple mais avec quelques rebondissements qui permettent de passer un bon moment. Le tout accompagné d’un humour noir déconcertant. L’esthétique est soignée tandis que la psychologique est légèrement travaillée. Dans « Companion », c’est l’effet de l’emprise qui est développée, bien plus que la technologie. Comme un jeu du chat et de la souris, dans la vie réelle.

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Dérives de notre société

Là où « Companion » perd en crédibilité, c’est la critique même de la technologie. Tant travaillée dans « Black Mirror ». Le film dénonce toutefois la masculinité toxique et les dérives de notre société. A noter également le jeu clinquant de Sophie Thatcher, incarnant une Iris nuancée et tourmentée.

« Companion » est loin d’être un épisode poussé de « Black Mirror » mais se distingue par sa critique sociétale et le jeu de Sophie Thatcher. A voir sur Max.

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