« Meurtres sans Ordonnance » est l’adaptation du livre « The Good Nurse » qui s’inspire de faits réels. Tobias Lindholm, scénariste et réalisateur a coécrit le film avec Krysty Wilson-Cairns à qui l’on doit le très mitigé « Last Night in Soho ». Tous deux nous livrent un thriller captivant. Habitués des grosses productions, les deux acteurs oscarisés Jessica Chastain et Eddie Redmayne brillent quant à eux par leurs prestations en mode mineur.

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L’histoire :

Amy, infirmière attentionnée et mère célibataire souffre d’un grave problème cardiaque et se retrouve poussée à bout par des gardes nocturnes éreintantes dans l’unité des soins intensifs où elle travaille. Par chance, elle finit par trouver de l’aide auprès d’un nouveau collègue prévenant et empathique, Charlie. Passant de longues nuits ensemble à l’hôpital, les deux soignants se lient d’une amitié solide et dévouée. Pour la première fois depuis des années, Amy se remet à croire à un avenir pour elle et ses filles. Cependant, quand une série mystérieuse de décès de patients déclenche une enquête qui désigne Charlie comme suspect principal, Amy est obligée de risquer sa vie et la sécurité de ses enfants pour découvrir la vérité.

Un tueur silencieux

Vu l’attrait du public pour les meurtres sanglants et les histoires glaçantes, il paraît étonnant que nous n’ayons jamais entendu parler de Charlie Cullen. Il est tout de même l’un des tueurs en série les plus prolifiques de l’histoire. Avec un tel pédigrée il aurait déjà dû faire l’objet de podcast, mini-série et autres documentaires. Mais le personnage n’est pas simple à raconter : ses crimes sont éparpillés, le nombre exact de ses victimes  encore inconnu et ses motivations restent un mystère. Son histoire n’entre pas dans les canevas traditionnels du style. C’est ce qui fait toute la force du film de Tobias Linbdholm.
L’élégance du cadrage et des choix discrets de mise en scène permettent à Jessica Chastain et Eddie Redmayne d’incarner pleinement leurs personnages. A la fois froid et cynique, « Meurtres sans Ordonnance » allie la compassion et l’empathie à une tension presque insoutenable.

« Meurtres sans Ordonnance » dès le 26 octobre sur Netflix.

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