On connait bien Kevin Hart depuis plusieurs années. Après de nombreux spectacles de stand up qui ont fait sa réputation, Hart s’est mis au cinéma dans de toutes aussi nombreuses comédies en tous genres. A chaque fois, il peut y faire une démonstration de tout son potentiel, parfois à répétition tant il a beaucoup de mimiques. Bref, Kevin Hart et la comédie, c’est une longue histoire d’amour. Mais peut-il faire autre chose ?

Car oui, FATHERHOOD, ou UN PAPA HORS PAIR en français, n’est pas une comédie comme celles auxquelles Hart nous a habitué. Bien qu’il y ait des relents comiques, on est ici face à un vrai drame, léger certes mais un drame quand même.

Le pitch

Après le décès de sa femme, un nouveau père prend les rênes du métier le plus difficile au monde : celui de parent. Inspiré d’une histoire vraie.

Si le synopsis est aussi court, ce n’est pas pour rien car, effectivement, cela résume bien le film. Cela dit, un film à pitch simple ne veut pas dire film mauvais ou trop facile. Dans ce type d’œuvre, ce qui importe le plus, ce sont les personnages, leur caractère, leurs vies, leur environnement, leurs relations.

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Une prestation impeccable

Matt, le personnage incarné par Kevin Hart est un gars largué. Avant la naissance de sa fille, il n’avait déjà pas monté le berceau alors qu’il avait promis à sa femme de s’en charger. D’ailleurs, quand son épouse décède peu de temps après l’accouchement, ses proches, sa belle-mère principalement, ont du mal à croire qu’il pourra s’en sortir seul.

L’autre gros volet du film, c’est la relation entre Matt et Maddy, âgée de 5 ans. Il est aussi question des relations amoureuses. Peut-il, veut-il retrouver l’amour tant de temps après le décès de l’amour de sa vie ? En tout cas, Kevin Hart fait plaisir à voir dans un type de rôle différent. Il est père lui-même donc un rôle pareil était tout trouvé pour lui et on n’avait guère de doute quant au fait qu’il y arrive.

Dans l’ensemble, FATHERHOOD se regarde avec délectation, grâce aux performances de Kevin Hart mais aussi celle de la petite Melody Hurd. C’est assez classique, voire anecdotique dans sa mise en scène (le réalisateur étant Paul Weitz – aka monsieur AMERICAN PIE ou encore ABOUT A BOY) mais cela fait le job qu’il faut et on n’en demandait pas plus.

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