Chaque sortie d’un film des studios Pixar est un événement et SOUL en a été un aussi. Tout d’abord parce que le film faisait partie de la sélection Cannes 2020, ensuite parce que, suite à la pandémie, sa sortie en salles a été annulée et le film sort maintenant directement sur Disney+ (ce qui est une entorse à la règle cannoise que chaque film sélectionné doit sortir en salles en France). Si ce ne sont quelques festivals de la rentrée (Le festival Lumière à Lyon ou le festival de Gand ici), le film n’a donc pas été visible sur grand écran.
Le pitch ?
Au moment où Joe pense que son rêve est désormais à portée de main, un pas malencontreux l’expédie dans un endroit fantastique où il est obligé de réfléchir à nouveau à la signification d’avoir une âme. C’est là qu’il se lie d’amitié avec 22, une âme qui ne pense pas que la vie sur Terre soit aussi bien que ce qu’on veut bien lui faire croire…
L’imaginaire Pixar
SOUL se rapproche d’un des grands films Pixar de ses dernières années : VICE VERSA. En effet, les deux films ont en commun la volonté d’exprimer des façon imagée et poétique des concepts abstraits compliqués et à propos desquels on n’a pas toujours d’explication rationnelle. Cette proposition d’explication du fonctionnement des âmes est un nouveau tour de force, fait tant pour les petits comme pour les grands.
Le panthéon Pixar ?
Sans aucun doute, SOUL fait partie de ce que Pixar a fait de meilleur depuis la création du studio. On y retrouve tous les ingrédients parfaits pour assurer un succès à savoir, un univers (ou plutôt deux univers) fort, intelligent, inventif et astucieux, des personnages touchants, une bande originale (composée par Trent Reznor de Nine Inch Nails et Atticus Ross mais aussi Jon Batiste) géniale, de l’humour, beaucoup d’émotion, de la grandeur d’esprit, de la profondeur, bref, il n’y a pas grand-chose à redire, que du contraire.
Soul sera disponible dès le 25 décembre sur Disney+.
