« Une expérience télévisuelle unique où chaque épisode est une pièce du puzzle ». Voici comment Netflix a vendu cette mini-série de braquage au concept innovant. Disponible depuis ce 1er janvier, « Kaleidoscope » est au centre de toutes les attentions et en vaut le coup d’œil.

De quoi ça parle ?

Leo Pap est un maître du braquage. Il rassemble une équipe afin de tenter une casse épique et complexe pour un but de sept milliard de dollars. Trahison, cupidité et vengeance vont pourtant leur mettre des bâtons dans les roues.

 

Avant toute de chose, il faut comprendre le phénomène de cette série. L’histoire de ce casse se déroule sur vingt-cinq ans et répartie huit épisodes, nommés chacun par une couleur. On peut regarder cette mini-série dans un ordre aléatoire. Netflix propose un ordre, mais l’utilisateur est finalement libre.

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Et malgré l’ordre que l’on regarde, la série est bien ficelée, les pièces du puzzle s’emboitent aisément et grâce à une narration assurée, le spectateur n’est pas dépaysé, que du contraire. Il y a un véritable sens du drame tout au long du récit, qui est mis en exergue grâce à des personnages profonds et empathiques. Giancarlo Esposito et Rufus Sewell sont excellents.

Un récit cohérent

Cependant, malgré l’idée novatrice de cette série, on peut toutefois noter quelques facilités scénaristiques. Le récit est certes cohérent, mais sans prise de risque. Une série qui sur la forme est comme un immanquable, mais qui dans le fond peut manquer de consistance. Les fans de braquage devraient être ravis par cette nouvelle série, mais il manque une réelle avancée pour pousser l’expérience encore plus loin.

Les huit épisodes de « Kaleiodoscope » sont à regarder (dans n’importe quel ordre) dès à présent sur Netflix.

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