On pourrait croire qu’il s’agit de la seconde collaboration entre Paul Greengrass et Netflix après 22 JULY (on avait d’ailleurs rencontré Paul Greengrass à Venise pour l’occasion, on vous invite à lire cela ici) mais il s’agit plutôt d’une coïncidence. En effet, LA MISSION (NEWS OF THE WORLD en VO) est en fait une production de Paramount. Les circonstances actuelles ont fait que le film n’a eu qu’une sortir limitée en salles au États-Unis en décembre et débarque ce 10 février sur Netflix dans le monde entier.

Le pitch

Cinq ans après la fin de la Guerre de Sécession, le capitaine Jefferson Kyle Kidd, vétéran de trois guerres, sillonne le pays de ville en ville en qualité de rapporteur publique et tient les gens informés des nouvelles de ce monde.. En traversant les plaines du Texas, il croise le chemin de Johanna, une enfant de 10 ans capturée 6 ans plus tôt par la tribu des Kiowa et élevée comme l’une des leurs. Rescapée et renvoyée contre son gré chez sa tante et son oncle par les autorités et c’est Jefferson qui va s’en charger.

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Tom Hanks dégaine

Le réalisateur britannique retrouve Tom Hanks, son acteur principal de CAPITAINE PHILLIPS. Pour les deux, LA MISSION est une première incursion dans le monde très codifié du western. Et pourtant, Greengrass s’en amuse un peu. Si les grandes lignes de l’histoire sont faciles (un type devant amener quelqu’un d’un point A à un point B), le contexte qu’il utilise est plutôt original. Le western est aussi surprenant pour Greengrass dont le style de la caméra épaule ne convient pas vraiment aux codes du western. Bref, c’est surprenant de retrouver ce duo dans un film pareil et pourtant, ils nous surprennent encore de par la qualité de l’œuvre. Enfin, il faut tout de même souligner que c’est aussi grâce à la performance magnétique de la jeune révélation Helena Zengel, d’ailleurs nommée aux Golden Globes. Bref, avec LA MISSION, cette tentative d’entrer dans le western est plutôt réussie pour Greengrass qui ne cesse d’aller là où on ne l’attend pas et tant mieux.

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