Avec Guy Ritchie à la réalisation et un casting très prometteur, « Le Ministère de la sale guerre », loufoque et musclé, semble avoir tout pour plaire. Et pourtant…
De quoi ça parle ?
Durant le Seconde Guerre mondiale, Winston Churchill et un petit groupe de haut gradés, dont Ian Fleming, créent la première organisation des forces spéciales. Une des missions ? Perturber le réapprovisionnement des sous-marins allemands, sur une île contrôlée par les Espagnols, en Guinnéée équatoriale. On suit donc cette équipe et sa mission périlleuse.
Avant de débarquer sur Prime Video en juillet, « Le Ministère de la Sale Guerre » a fait un flop retentissant au box-office. Ce nouveau film de Guy Ritchie, spécialisé dans l’action, manque quelque peu de saveurs et de surprises. Et ce malgré un casting trois étoiles, sur le papier du moins. Le long-métrage s’inspire de faits réels et d’un livre revenant sur les activités de Churchill durant la guerre.
Malheureusement, « Le Ministère de la Sale Guerre » est plus une pale copie d’un « Inglorius Basterds » de Tarantino. L’humour est présent, tout comme cette violence décomplexée bien connue de Guy Ritchie. Toutefois, malgré un début prometteur, le film s’enlise à cause d’un scénario paresseux et des antagonistes forts peu logiques. La base historique est là mais ça reste une base trop peu usitée.
Deux prestations abouties
Toutefois, on peut souligner les prestations d’Henry Cavill et Eiza González qui permettent de laisser un intérêt au film. Un long-métrage signé Guy Ritchie qui manque cruellement de profondeur. La créativité du prolifique réalisateur tombe à plat et s’essouffle. Disponible sur Prime Video.
