Réalisé par Joe Carnahan (State of Affairs, L’Agence tout risque, Blacklist…), Copshop est un film d’action, bien violent et offrant peu de répit, avec Gerard Butler et Frank Grillo, survoltés.
Le pitch
En cavale, l’astucieux arnaqueur Teddy Murretto conçoit un plan pour se cacher de Bob Viddick, tueur à gage émérite. Il frappe violemment une policière afin de se faire incarcérer dans la station de police d’un petit village. Malheureusement, la prison ne pourra pas le protéger indéfiniment, car Viddick concocte un plan pour se faufiler dans l’établissement, passant son temps dans une cellule à proximité le temps de compléter sa mission.
Mélange de styles
Copshop jongle entre différents styles : une étude de personnalité de la pègre, un thriller du type « chat et souris » et un film d’action haletant. Le film tire son titre du poste de police de Gun Creek, où se déroule la quasi-totalité du film. C’est un commissariat pas très crédible, qui ressemble davantage à un bureau d’entreprise, avec des flics assis à des bureaux spacieux sous de hauts plafonds en béton, et un peu de couleur et de design sous des lampes fluorescentes. Mais le cœur de l’action se déroule dans la prison du commissariat, où il y a deux grandes cellules juste en face l’une de l’autre.
Les deux hommes qui se trouvent dans ces cellules – Teddy Murretto (Frank Grillo), un criminel qui vient de conclure un accord avec le FBI, et Bob Viddick (Gerard Butler), le tueur à gages de la mafia qui a été chargé de le tuer – se sont tous deux fait enfermer exprès. Ils s’affrontent et s’échangent des propos philosophiques acerbes, comme les personnages d’un vieux western.
Verdict
Saluons d’abord la prestation de Butler, qui joue un tueur à gages implacable. Il le démontre par la précision glaciale avec laquelle il évalue la sordidité du personnage de Grillo, ainsi que par la force physique qu’il dégage. ensuite soulignons le bon travail de Carnahan, qui ajoute un style très seventies au film et qui oscille entre petits détails humoristiques, tensions et rebondissements. Sans révolutionner le genre, Copshop est d’une efficacité désarmante et divertissant à souhait.
A voir dès à présent sur Prime Video.
