Discrètement apparu le 1er décembre sur Netflix chez nous, Green Snake est sorti en Chine cet été et a dominé le box-office estival de juillet. Quelques bonnes raisons de vous lancer dans ce film, en passant la barrière de la langue pour le voir en VO bien sûr.
C’est une nouvelle mythologie à découvrir
Alors que Disney propose – avec plus ou moins de réussite – de nombreuses suites ou déclinaisons de leur univers, Green Snake vous emporte dans un nouvel univers. Les deux sœurs démons Xiao-Qing et Xiao-Bai (Blanca et Verta, excusez la traduction) se retrouvent séparées. Alors que Blanca devient prisonnière du grand chasseur de démon Fahai, Verta se retrouve envoyée à Asuraville, un monde dystopique où survivre est une lutte de tous les instants.
C’est une suite, mais c’est pas grave
Le film s’appelle en fait White Snake 2, car le premier opus de la saga est sorti en Chine en 2019 sans être diffusé chez nous. Mais pas d’inquiétude, Green Snake se regarde sans avoir besoin d’une introduction particulière. D’autant qu’on plonge très, très vite au cœur de l’action, et que le déroulé du récit est bien celui d’une histoire unique.
C’est entre Mad Max Fury Road et Final Fantasy VII
Parce que l’esthétique très jeu vidéo de l’univers est mise au service d’une mise en scène ultra-dynamique, et que l’héroïne du film envoie au moins autant de castagne que Furiosa. Attention, film adolescents admis mais peut-être un peu violent pour les plus jeunes.
Et surtout, c’est beau
Avec les studios chinois Light Chaser aux commandes, Green Snake envoie en termes de qualité d’animation. Les décors sont impressionnants, et certaines séquences sont à couper le souffle. Dédicace aux Kalpas, ces plaies qui viennent terroriser Asuraville et s’attaquent à tous les êtres qui y vivent, bons ou mauvais. C’est grandiose. Il faut s’accrocher, mais l’expérience est garantie.
Et le bonus : Si Netflix confirme, White Snake – premier du nom – devrait sortir au cinéma en début d’année 2022. De quoi vous replonger dans cette histoire de la Chine légendaire.