Deuxième adaptation au cinéma du roman d’Herman Melville, Moby Dick fait partie des grands films d’aventure du Hollywood des années 1950. Le re-découvrir ce 26 octobre sur la Trois et sur Auvio, c’est aussi l’occasion de vous plonger dans un monde de cinéma grandiose, où l’invention et l’astuce remplaçait le numérique encore inexistant.
De quoi ça parle?
S’il faut encore présenter ce récit, on pourrait dire que c’est l’histoire d’une lutte, d’un combat et d’une haine féroce. Celle d’un homme contre une baleine, de deux monstres qui s’opposent, au cœur de l’océan. Le film est, tout comme le roman, narré du point de vue d’Ismaël, un jeune matelot à la recherche d’aventures. Il s’embarque sur le Péquod, baleinier commandé par Achab, qui souhaite à tout prix retrouver un cachalot blanc qui lui a jadis volé sa jambe. Une traque sans merci, sur toutes les mers du globe.
Un grand acteur dirigé par un grand cinéaste
À l’époque, John Huston est déjà un grand réalisateur hollywoodien. Son premier film, Le Faucon Maltais, est l’un des classiques les plus cités par les amateurs de films noir. Ses collaborations avec Humphrey Bogart comme Le trésor de la Sierra Madre ou Key Largo ont grandement contribué au succès du cinéaste comme de l’acteur. Mais dans Moby Dick, c’est avec Gregory Peck que Huston va travailler. Un choix à demi imposé par la Warner, qui souhaite un grand nom sur l’affiche. L’acteur, connu pour ses comédies romantiques avec Audrey Hepburn (Vacances Romaines) ou ses westerns comme Duel au Soleil. L’acteur sort ici de son genre pour un nouveau style, qui lui colle à la peau et le rend proprement terrifiant.
Pourquoi on aime
Au delà de ce duo, le film voit aussi l’apparition d’Orson Welles, des scènes impressionnantes de chasse à la baleine, et des effets spéciaux bluffants. Certes, on peut deviner le trucage, mais pour que vous vous laissiez emporter par le film, vous allez passer un grand moment d’aventure. Et ça, ça n’a pas de prix.
Moby Dick est à voir dès mercredi, gratuitement sur Auvio.
