Apple TV+ dévoile ce 16 mai Murderbot, une série de science-fiction librement adaptée des romans à succès The Murderbot Diaries de Martha Wells. Entre drôlerie grinçante et aventures spatiales, la plateforme propose une comédie dramatique rafraîchissante portée par un Alexander Skarsgård (The Northman) hilarant et touchant dans le rôle d’un cyborg aussi sarcastique qu’anxieux.

Un cyborg pas comme les autres

Murderbot, ou plutôt SecUnit, est un androïde de sécurité à l’apparence humaine qui a désactivé sa puce de contrôle. Plutôt que de devenir une machine meurtrière, il préfère binge-watcher des soap opéras de l’espace (Sanctuary Moon) en gardant à contre-cœur une équipe de scientifiques un peu hippies sur une planète inconnue. Son humour cynique, sa misanthropie et son aversion pour les relations humaines font de lui un anti-héros aussi attachant qu’involontairement drôle.

Une série SF accessible, entre comédie et drame

Avec ses épisodes courts façon sitcom, Murderbot joue la carte de la légèreté, loin des fresques complexes du genre. Et ça fonctionne : le ton est juste, les dialogues percutants et le contraste entre le sérieux des missions et l’attitude désabusée du cyborg fonctionne à merveille.

Si les amateurs des livres pourront regretter une réduction des dimensions philosophiques et politiques du matériau d’origine, le show conserve l’essentiel : le regard critique sur la place des IA dans une société capitaliste et les liens ambigus entre humains et machines.

Un casting solide au service de l’humour

Autour d’Alexander Skarsgård, absolument parfait dans ce rôle de robot blasé, on retrouve David Dastmalchian, Noma Dumezweni, Sabrina Wu et Tattiawna Jones, tous réunis dans une mission d’exploration qui vire doucement à la comédie de mœurs interstellaire. Mention spéciale à la dynamique entre Murderbot et les humains, oscillant entre exaspération mutuelle et tentative d’amitié maladroite.

Un regard original… mais pas parfait

La série propose une vision plus « mainstream » et comique de l’univers imaginé par Martha Wells, ce qui pourrait décevoir les puristes. Certains choix scénaristiques (comme forcer Murderbot à maintenir un contact visuel, en dépit de son autisme supposé) sont discutables, mais l’ensemble reste hautement divertissant.

A voir dès aujourd’hui sur Apple TV+.
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