Netflix prévoit de dépenser environ 18 milliards de dollars en cash pour le contenu en 2025 – et il y a beaucoup de marge de manœuvre pour se développer dans les années à venir, selon le directeur financier de Netflix, Spencer Neumann.
« Nous ne sommes pas près d’atteindre un plafond » en ce qui concerne les dépenses de contenu, a déclaré M. Neumann, qui s’exprimait mercredi lors de la 2025 Morgan Stanley Tech, Media & Telecom Conference. En tant qu’entreprise mondiale de divertissement, a-t-il ajouté, « je pense que nous n’en sommes qu’au début ». Les 18 milliards de dollars de dépenses de contenu en espèces prévus pour cette année seraient en hausse d’environ 11 % par rapport aux 16,2 milliards de dollars de 2024.
Interrogé sur la manière dont Netflix prévoit les dépenses de contenu, M. Neumann a déclaré que « c’est un peu un art et un peu une science ». Cela commence par les revenus anticipés, que l’entreprise a « assez bien prévus », a-t-il dit, puis Netflix examine les dépenses de contenu dans le contexte de la réalisation des objectifs de marge.
Netflix a terminé l’année 2024 avec 301,6 millions de membres payants dans le monde, accélérant ainsi sa croissance par rapport à 2023. Cela se traduit par plus de 700 millions de personnes qui regardent le contenu de Netflix, a déclaré Neumann. Cependant, « nous sommes encore petits sur chaque mesure clé » au sein de l’activité de divertissement au sens large. Netflix est présent dans environ 40 % des foyers équipés d’une télévision connectée dans le monde et a conquis 6 % de son marché potentiel, a déclaré le directeur financier. Aux États-Unis et dans d’autres pays, Netflix représente encore moins de 10 % de l’ensemble des programmes télévisés.
« Nous voyons la possibilité de nous développer partout », a déclaré M. Neumann. « Nous voulons rester en mode croissance plutôt qu’en mode maintenance le plus longtemps possible ».
L’objectif de Netflix est d’offrir « de plus en plus de divertissement par dollar », a-t-il ajouté. Il s’agit également de continuer à améliorer l’expérience globale « parce que la concurrence s’améliore également », a déclaré M. Neumann.
