Retrouver sa jeunesse est le rêve de tant de personnes. Dans « Paradise », le rêve devient réalité mais à quel prix ? Mis en ligne le 27 juillet dernier sur Netflix, ce long-métrage allemand aborde un concept original avant de se perdre lui-même dans ses méandres.
De quoi ça parle ?
Dans un futur proche, en Allemagne, l’entreprise Aeon a développé une technologie qui permet de retrouver sa jeunesse. Mais pour avoir accès à ce traitement, il faut débourser une coquette somme. Max travaille comme commercial pour cette société et a une vie plutôt douillette avec sa compagne Elena. Après l’incendie de leur appartement, Elena va devoir faire un compromis pour s’acquitter d’une dette : être amputée de quarante ans d’existence.
Vivre éternellement ou presque est un sujet présent dans la science-fiction quoique assez rare. Un concept inédit bien développé dans ce long-métrage qui se perd finalement. Dès le début, on découvre dans « Paradise » un univers sombre, dystopique. Une esthétique réussie et une atmosphère oppressante. Mais au fil du film, la science-fiction va s’effacer.
Du côté des réussites, on peut également souligner le casting qui se distingue. Marlene Tanczik et Corinna Kirchhoff qui incarnent Elena, sont très précises et empathiques. Mais à côté du jeu, la profondeur des personnages principaux est tout aussi intéressante. En effet, le spectateur assiste à un film plus nuancé qu’il n’y paraît. Les thématiques abordées sont nombreuses.
Une fin qui déçoit
Le scénario se démarque avec un concept qui ne laisse pas le spectateur indifférent. Toutefois, au fil des minutes, l’histoire devient décousue et perd son charme car de nombreux éléments superflues viennent entacher le film et notamment la fin de l’intrigue. Une fin globalement décevante.
« Paradise » séduit avec un concept original et un décor bien planté. Le long-métrage se perd par contre dans une intrigue décousue et une fin bâclée. Sur Netflix depuis le 27 juillet.
