Adaptée du comics éponyme de Brian K. Vaughan et Pia Guerra, la série Y the last man (ou Y le dernier homme) s’est dévoilée en trois épisodes ce 22 septembre sur Disney+.
Le pitch, simple :
Une épidémie inconnue a décimé tous les hommes de la planète, sauf un. Yorick, c’est son nom, erre désormais avec son capucin dans une Amérique amputée de la moitié de sa population, tandis que les survivantes tentent tant bien que mal de (se) reconstruire.
Une intro réussie
Et il faut dire qu’on y prend vite goût, notamment grâce à un premier épisode sobrement intitulé The Day Before qui dépasse les clichés récurrents de ce type de mise en place. En présentant chacune des protagonistes avec détail et subtilité, les créatrices de la série donnent une vraie âme à cette introduction. Ce qui rend le choc d’autant plus brutal lorsque le tragique événement annoncé en préambule s’accomplit.
Attention, Y le dernier homme n’a rien à voir – en tout cas pour le moment – avec un Walking Dead ou un Last of Us. Point de zombies sanguinaires ici, mais si vous êtes amateurs ou amatrices d’intrigues politiques, vous allez être servi(e). En suivant les tribulations de Jennifer Brown, parlementaire soudain élevée au rang de présidente, on découvre les dessous de cette crise mondiale surréaliste aux problèmes et aux personnages très réels. Sarah alias agent 355, Hero Brown, Kimberly Cunningham, autant de femmes que vous apprendrez à aimer, ou à détester selon vos affinités, mais toutes aussi bien écrites et interprétées.
On regarde ou pas ?
Faut-il se lancer dans la série? Parmi les nouveautés de la rentrée, c’est peut-être celle qui est la plus originale, avec ce pitch pourtant a priori si simple. Un belle réalisation, une adaptation qui tient la route, et surtout un casting féminin tout en finesse. Le tout, poussé par une équipe à grande majorité féminine, commandée par Elisa Clark, déjà derrière le succès The Killing sur Netflix.
De notre côté, on recommande.
Y the last man est disponible dès maintenant sur Star de Disney +
