Netflix a mis en ligne un nouveau drama coréen « Sans merci », le 6 juin dernier. Entre brutalité et chorégraphies, cette nouvelle série cartonne. Et pas par hasard.
De quoi ça parle ?
Après une dizaine d’années d’exil, Gi-Jun, ancien membre d’un gang, doit reprendre les armes. Son frère cadet, Gi-seok, est retrouvé poignardé. Gi-Jun veut des réponses et des comptes, il sillonne Séoul en quête de vendetta.
Attention, âmes s’sensibles s’abstenir. Déconseillé aux moins de 16 ans, « Sans merci », a rapidement décollé dans le top 10 des séries les plus vues au quotidien depuis sa mise en ligne, le 6 juin dernier. Sept épisodes de chorégraphies rythmées et d’une brutalité sans nom. « Sans merci » ne laissera ainsi personne indifférent.
Inspiré du webtoon « Plaza Wars », « Sans merci », s’inscrit comme un drama coréen brutal, violent, et attention spoilers, sans pitié. Au fil des épisodes, Nam Gi-Juin veut venger la mort brutale de son frère. Munie de sa batte, les corps se chevauchent pour éliminer les coupables.
Un personnage incarné avec justesse
Alors que la bande-son est minimale, les scènes de combat sont pointilleuse tandis que la brutalité est à son paroxysme grâce à cette effusion de violence, et ses affrontements filmés de près. Le manque de dialogue renforce la psychologie de la série mais d’une certain manière diminue la profondeur des personnages. Un personnage central incarné judicieusement par So Ji Sub, que l’on a pu voir dans « Oh My Venus » ou encore dans « The Master’s Sun ».
« Sans merci » se distingue grâce à sa mise en scène brutale, ses chorégraphies soignées mais manque cruellement de subtilité. A découvrir sur Netflix.