Mini-série très attendue de la rentrée, « Tapie » arrive enfin sur Netflix. C’est le talentueux Laurent Lafitte (également coproducteur de la série) qui se glisse dans la peau du célèbre businessman. A la réalisation on retrouve Tristan Séguéla. Son envie de mettre en scène la vie du charismatique Bernard Tapie ne date pas d’hier. En 2013 alors qu’il tourne « 16 ans ou presque », Tristan Séguéla rencontre Laurent Lafitte. « Le premier jour sur le plateau, je regarde Laurent dans le miroir et je lui dis « c’est dingue comme tu ressembles à Tapie ». Et il me raconte alors qu’il a le secret espoir de jouer Tapie dans une série ou dans un film. » confie-t-il au journal Le Point. Près de 10 ans se sont écoulés mais les deux hommes ont enfin réussi à concrétiser leur projet grâce à l’aide de Netflix.

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L’histoire :

Tapie est une mini-série qui retrace le destin romanesque d’un personnage hors du commun. Tout au long des sept épisodes, Laurent Lafitte se glissera dans la peau de Bernard Tapie, à travers ses réussites et ses échecs.

La série commence en 1966 quand Bernard Tapie pousse la chansonnette dans un télé-crochet face à un Polnaref débutant. Le jeune premier a les dents longues et ferait n’importe quoi pour être connu. Finalement ce n’est pas dans le show-business mais bien dans le business tout court que Bernard Tapie acquerra ses lettres de noblesses. « Tapie ! Souvenez-vous bien de ce nom parce qu’il y aura un avant et un après. » une de ses punchlines bien connue résume assez bien son ambition et son bagout.

 « Tout est vrai… à 50 % »

Même si la série se veut être une fiction inspirée de faits réels, elle est à l’image de Tapie. Tristan Séguéla s’en défend en expliquant qu’il n’a pas voulu faire une biographie exhaustive mais plutôt raconter 30 ans de sa vie. Le réalisateur s’en amuse et confie : « Tout est vrai… à 50 % » Dynamique et musclée, la série ne laisse aucun temps mort. On rit quelques fois de la maladresse de l’homme publique dénuée de manière dans le monde des puissants. Le scénario n’est ni à charge, ni à décharge et n’a pas pour objectif de démonter le mythe Tapie. Car bien sûr, le spectateur n’est pas dupe, c’est bien de l’histoire de Bernard Tapie qu’il s’agit et non d’une fiction

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« Ne pas écouter les autres quand on a un rêve »

En prônant la fiction et non la biographie, Tristan Ségéla tente de se dédouaner de sa trahison envers le clan Tapie. De son vivant, Bernard Tapie avait déclaré qu’il était opposé au projet. « J’étais contre. (…) Le faire sans me demander mon accord de principe, ce n’est pas très bien. Qu’il y ait des documentaires, c’est autre chose, mais emprunter mon nom, c’est un peu lourd » avait-il confié à Var Matin en 2021. Tristan Ségéla, qui connaissait personnellement l’ancien homme politique puisque son père était l’un de ses amis proches, a fait fi de ses réprobations appliquant l’une des doctrines préférée de l’homme d’affaire : « ne pas écouter les autres quand on a un rêve ».

Tapie dès le 13 septembre sur Netflix.

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