Les productions asiatiques ont le vent en poupe. Mis en ligne ce 11 octobre par Netflix, « Soulèvement » se veut être un drame historique flamboyant. Mais le rêve dépasse parfois la réalité.
De quoi ça parle ?
L’histoire se déroule sous la dynastie Joseon, vers la fin du XVIe siècle. La Corée est menacée par une guerre menée par le Japon. Dans cette période de troubles, Cheon-yeong, esclave depuis son enfance, et Jong-ryeo, fils du plus haut responsable militaire de Corée, vont s’opposer. Auparavant amis, ils se retrouve dans des camps différents.
Sorti le 11 octobre dernier, le film s’est rapidement hissé dans le top 10 quotidien des longs-métrages les plus vus. « Soulèvement » est un drame historique au budget très important. Sur le papier, ce film déconseillé aux moins de 18 ans peut-être une belle surprise. Mais le film s’enlise un peu trop rapidement.
Les deux protagonistes sont deux amis d’enfance. L’un est esclave maitrisant les art martiaux. L’autre, son maître, descend d’une des familles les plus influentes. Entre flashbacks et bande sonores incolores, l’histoire prend place entre deux temporalités. Pour ce qui est du scénario, c’est à peu près tout ce qu’on peut souligner. Même si le long-métrage met en avant les fractures sociales et les injustices.
Des combats sanguinaires
« Soulèvement » se distingue surtout pour ses scènes de combat maîtrisées, ses décors époustouflants et ses plans très diversifiés. Le réalisateur joue énormément avec l’aspect « gore ». Entre blockbuster et faux soap.
« Soulèvement » est un drame historique qui se base trop sur ses scènes de combat pour faire en sorte que le spectateur n’oublie pas le film. Malheureusement c’est raté. Disponible sur Netflix.