Spiderhead est basé sur une nouvelle de George Saunders, publiée initialement dans The Newyorker. Réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick, Oblivion, Tron l’Héritage….) et avec un casting tout feu tout flamme (Chris Hemsworth, Miles Teller et Charles Parnell), il s’agit de la grosse sortie Netflix du mois.

Le pitch

Dans un futur proche, deux détenus revivent leur passé sous l’effet de drogues altérant les émotions et administrées par un directeur visionnaire.

Concrètement, Hemsworth interprète le personnage nommé Steve Abnesti, un charmant et sympathique scientifique qui dirige un centre médical aussi étrange qu’élégant. Ses patients sont des prisonniers volontaires qui se soumettent à des tests psychologiques de dépistage de drogues en échange d’un logement de luxe, avec une sécurité minimale. Le centre est impressionnant et offre une architecture brutaliste, situé dans une île paradisiaque.

On fait la connaissance de Jeff (Teller), un type sympa, qui a vu sa vie s’écrouler à cause d’une erreur de jugement… Mais il est bon joueur lorsque Abnesti lui administre diverses substances, dont certaines portent des noms amusants comme « Verbaluce », qui, inonde la partie du cerveau qui abrite le vocabulaire, faisant jaillir des proses poétiques.

D’autres médicaments, comme le « Lafodill », provoque des éclats de rire chez les patients, indépendamment de ce qui se passe, ou le « Darkenfloxx », qui procure un bad trip instantané avec angoisse et désorientation.

Abnesti travaille également à la mise au point d’un philtre d’amour ultra puissant, ce que l’humanité a toujours cherché…

Verdict

Le film est excessivement bien construit, ne laisse pas beaucoup de temps mort, la tension monte au fur et à mesure, offrant son lot de mystères et de doutes (Abnesti n’est finalement pas le docteur si gentil qu’il n’y parait?). L’intrigue, truffée de rebondissements, ne vous laissera pas indifférents et vous fera réfléchir sur la condition humaine. Le côté huis-clos (dû au tournage pendant le confinement) apporte finalement une dimension supplémentaire et est perçu comme un avantage. Bravo à Kosinski qui prouve encore une fois son talent. Terminons par souligner également la prestation magistrale de Chris Hemsworth, qui se taille pour une fois un vrai rôle, complexe et avec une dimension dramatique.

Bref, vous l’aurez compris, on a adoré!

Spiderhead est à voir dès aujourd’hui sur Netflix. 

A lire aussi:
Hugh Grant se glisse dans la peau d'une célèbre mascotte d'une marque de céréales!
Dans la même catégorie