La série « Sunny », qui sort ce mois-ci sur Apple TV+, offre une approche unique et stylée de nos craintes concernant l’intelligence artificielle. Rashida Jones incarne Suzie Sakamoto, une Américaine vivant à Kyoto, dans ce thriller mystérieux qui met en scène des robots mignons qui pourraient bien être des meurtriers en métal. Adaptée du roman « The Dark Manual » de Colin O’Sullivan, la série commence avec un robot tuant un homme avec un tabouret en métal, suggérant un futur où les robots pourraient détruire l’humanité.

L’histoire

Dans « Sunny », Rashida Jones incarne Suzie, une Américaine installée à Kyoto, au Japon, dont la vie bascule lorsque son mari et son fils disparaissent dans un mystérieux accident d’avion. En guise de « consolation », elle reçoit Sunny, l’un des nouveaux robots domestiques fabriqués par la société électronique de son mari. Au début, Suzie n’apprécie pas que Sunny cherche à combler le vide qu’elle éprouve mais, peu à peu, une amitié inattendue naît entre elles. Ensemble, elles découvrent la sombre vérité sur ce qui est réellement arrivé à la famille de Suzie et se retrouvent dangereusement mêlées à un monde dont Suzie ne soupçonnait pas l’existence.

« Sunny » adopte donc une position plus nuancée que Terminator par exemple. Suzie, dévastée par la disparition de son mari Masa et de son fils Zen dans un crash aérien, reçoit un robot domestique appelé Sunny, offert par un mystérieux homme nommé Yuki. Sunny, doté d’une personnalité pétillante, semble connaître des détails intimes de la vie de Suzie, la poussant à remettre en question la véritable spécialité de son mari.

Créée par Katie Robbins, la série se déroule dans un Japon futuriste aux accents rétro des années 1960, avec des téléphones et une bande sonore de l’époque. Les robots, tout comme le décor, ont un charme vintage. « Sunny » navigue entre les bars à cocktails, les compétitions clandestines de robots et des dispositifs de traduction instantanée, tout en explorant des thèmes comme le deuil, la méfiance envers la technologie et la quête de vérité.

L’intrigue avance à un rythme tranquille, permettant aux personnages secondaires de briller, comme Mixxy, une mixologue attachante interprétée par la musicienne et YouTubeuse annie the clumsy. Les relations parfois difficiles entre Suzie, Mixxy et Sunny ajoutent une profondeur dramatique qui complète les éléments de mystère et de comédie.

« Sunny » explore également des thèmes sociaux contemporains comme les Hikikomori, des reclus modernes au Japon. Bien que la série puisse manquer d’urgence à certains moments, elle reste imprévisible et intrigante. Le personnage de Sunny devient rapidement tridimensionnel, ajoutant une complexité bienvenue à l’histoire. La série s’achève sur une note prometteuse, laissant entrevoir un potentiel pour de futures saisons.

A voir sur Apple TV+ dès le 10 juillet.

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