Les stars continuent de défiler dans les films de la plateforme la plus connue (ceci est un challenge, ne pas citer son nom une seule fois dans l’article). Et oui, Netflix (pari perdu) s’est une fois encore offert les services de comédiens populaires afin d’être la tête d’affiche de leurs films. Voici donc venu Jason Momoa, star de la première saison de GAME OF THRONES ou encore monsieur AQUAMAN dans le DCEU.
Le pitch
Un homme jure de venger les responsables de la mort de sa femme, tout en protégeant sa fille, la seule famille qu’il lui reste.
Difficile de faire plus concis que ce synopsis mais il résume plutôt bien les choses. Ray Cooper ne se remet pas du décès de sa femme, dû à des accords douteux de firmes pharmaceutiques. Il va donc tout mettre en œuvre afin de trouver les coupables et venger le décès de son épouse. Seul souci, il y a sa fille au milieu et il n’est pas question de la mettre en danger.
Simple et efficace donc. Enfin, pendant une grande partie du film en tout cas puisqu’un twist sorti de nulle part va bousculer tout cela. Facilité scénaristique ? Paresse et pauvreté scénaristique ? Sans doute un peu de tout cela. M’enfin, dans l’ensemble, SWEET GIRL fait ce qu’il doit faire assez correctement.
Jason, arrête de cogner !
On ne boude jamais notre plaisir quand Jason Momoa est à l’affiche d’un film. Ici, bien que ce ne soit pas une grande œuvre, il fait preuve malgré tout de plus de fragilité qu’à l’accoutumée, contrairement à Isabela Mercred, comédienne aperçue dans SICARIO 2 – DAY OF THE SOLDADO ou encore le film DORA L’EXPLORATRICE, qui doit faire preuve de plus de force qu’on ne le pense. Tous deux livrent une solide prestation.
Au final, SWEET GIRL n’est pas un mauvais film. Il est juste assez convenu et un poil facile mais il tente de frapper là où ça fait mal et c’est déjà pas mal. Et puis le duo de comédiens fait largement le boulot, on ne s’en plaindra pas.