Cela faisait trois ans (SUBURBICON EN 2017) que l’on n’avait plus vu George Clooney derrière la caméra et encore plus, quatre ans, qu’on ne l’avait pas vu jouer (c’était en 2016 dans MONEY MONSTER de Jodie Foster). Autant dire qu’on attendait ce retour avec grande impatience. En même temps, Clooney qui réalise et adapte le roman GOOD MONRNING MIDNIGHT et qui en plus joue dedans, ça ne peut que susciter l’envie. Et pour couronner le tout, le casting est parfait donc c’est difficile de ne pas être curieux.
Le pitch ?
THE MIDNIGHT SKY, c’est l’histoire d’Augustine, un scientifique solitaire basé en Arctique qui doit tenter l’impossible pour empêcher l’astronaute Sully et son équipage de rentrer sur Terre car il sait qu’une mystérieuse catastrophe planétaire est imminente…
Un scénario adaptatif
Ce n’est pas un exercice facile que de réaliser une œuvre en 2 parties si distinctes. D’un côté, on a Augustine (joué par Clooney) dans sa station. De l’autre, on a l’équipe d’astronautes. Deux espaces différents, deux dynamiques forcément différentes aussi. Mais ce film marque aussi la capacité de Clooney à s’adapter à n’importe quelle situation.
Comme il nous le disait lors d’une séance de questions/réponses, il a même réussi à intégrer à l’histoire la grossesse débutante de son actrice Felicity Jones, élément devenu éminemment symbolique au final.
Verdict
Si THE MIDNIGHT SKY n’est pas l’œuvre la plus réussie ni même la plus engagée de Clooney, c’est tout de même un film de science-fiction efficace qui bénéficie d’un casting incroyable. Outre Clooney et Felicity Jones, on retrouve notamment Démian Bichir, David Oyelowo, Kyle Chandler et Tiffany Boone, excusez du peu. C’est une évasion bienvenue en cette fin d’année morne qui est une nouvelle pierre au bel édifice qu’est la carrière de Clooney en tant que réalisateur.
The Midnight Sky dès le 22 décembre sur Netflix.