Si le nom de Barry Jenkins vous est inconnu, c’est bien dommage et il faut remédier à cela. Barry Jenkins est le réalisateur de MOONLIGHT (film qu’il a écrit à Bruxelles et qui a remporté l’Oscar du meilleur film en 2017) et de IF BEALE STREET COULD TALK et THE UNDERGOUND RAILROAD est sa première série. Elle sort ce vendredi sur Prime Video et on vous en parle de suite.
Le pitch
Cora Randall, une jeune esclave à la conquête de sa liberté dans le Sud des Etats-Unis avant la guerre de Sécession. Après s’être échappée d’une plantation de Géorgie, Cora découvre l’existence du légendaire « Chemin de fer clandestin », un réseau sous-terrain secret bien réel et rempli de chemins de fer et tunnels créés par des ingénieurs.
THE UNDERGROUND RAILROAD est une adaptation du sixième roman de Colson Witehead. L’œuvre a remporté le Prix Pulitzer de la meilleure fiction en 2017 et Witehead vient d’en remporter un second en 2020 pour son dernier roman Nickel Boys. Après avoir eu les problématiques liées au fait d’être noir aux USA en toile de fond dans MOONLIGHT puis d’en avoir magnifiquement parlé dans l’adaptation du livre de James Baldwin IF BEALE STREET COULD TALK, Barry Jenkins était le candidat tout trouvé pour adapter l’œuvre de Witehead.
Une maestria
Une fois encore, Barry Jenkins a réussi un joli et grand coup avec cette première incursion dans le monde de la télévision. L’histoire est passionnante et bouleversante, mené par Thuso Mbedu tout simplement saisissante, elle-même accompagné d’un casting génial avec, entre autres, Joel Edgerton, William Jackson Harper ou encore le génial Chase W. Dillon. La direction artistique (décors et costumes) est parfaite et la musique composée par le fidèle compositeur de Jenkins, Nicholas Britell, est envoutante. C’est un grand moment de télévision, une nouvelle maestria réalisée une fois encore par Barry Jenkins, réalisateur essentiel, tout simplement.
