Le 19 juin prochain, Netflix nous plonge dans les eaux troubles de The Waterfront, une nouvelle série dramatique créée par Kevin Williamson, le scénariste à l’origine de Scream et de Dawson’s Creek. Inspirée d’événements réels, cette fresque familiale mêle drame, secrets, pouvoir et déclin dans un décor aussi sublime qu’impitoyable : la côte de Caroline du Nord.
Un synopsis aux allures de tragédie moderne
Dans The Waterfront, nous faisons la connaissance de la famille Buckley, propriétaire d’un empire de la pêche aujourd’hui au bord du gouffre. Autrefois prospère, leur entreprise familiale fait désormais face à la chute des quotas de pêche, aux bouleversements économiques, et surtout, à leurs propres failles intérieures. Lorsque Harlan Buckley – le patriarche – fait un retour inattendu après une longue absence, il tente de remettre de l’ordre dans un navire qui prend déjà l’eau de toutes parts.
Mais ses méthodes – à la fois brutales et archaïques – ne font pas l’unanimité, d’autant plus que chacun des membres de la famille cache ses propres blessures, ambitions et compromissions. Entre manœuvres illégales, trahisons familiales et tensions sociales, la série nous entraîne dans une descente vertigineuse, où l’instinct de survie devient la seule boussole.
Un casting solide et charismatique
La réussite de The Waterfront repose en grande partie sur un casting impeccable, réunissant des visages familiers et des talents montants du petit écran :Holt McCallany (Mindhunter, Lights Out) incarne Harlan Buckley, figure paternelle autoritaire et rongée par ses propres démons. Maria Bello (NCIS, A History of Violence) est Mae Buckley, la matriarche discrète mais redoutable, gardienne d’un empire qui se fissure. Jake Weary (Animal Kingdom) interprète Cane Buckley, le fils impulsif, tiraillé entre loyauté familiale et soif d’indépendance. Melissa Benoist (Supergirl, Whiplash) est Bree Buckley, la cadette du clan, idéaliste mais de plus en plus désillusionnée. Danielle Campbell (Tell Me a Story) campe Peyton, l’épouse de Cane, témoin silencieux de l’implosion familiale. Topher Grace, dans un contre-emploi intrigant, incarne Grady, un homme d’affaires qui propose une alliance à double tranchant. On retrouve également Rafael L. Silva, Humberly González, Brady Hepner et Dave Annable, chacun jouant des rôles clés dans l’univers dense de la série.
Aux commandes : un duo de choc derrière la caméra
La série est créée et produite par Kevin Williamson, maître du suspense psychologique et des tensions adolescentes devenues adultes. Il est accompagné de Ben Fast à la production exécutive.
Les deux premiers épisodes sont réalisés par Marcos Siega, habitué des séries à haute tension telles que Dexter, You ou The Following. Son style nerveux et élégant insuffle à The Waterfront une atmosphère tendue et cinématographique, renforcée par une photographie naturaliste qui sublime les paysages côtiers.
Un tournage au cœur des États-Unis profonds
Tournée à Wilmington et Southport, en Caroline du Nord, la série ancre son intrigue dans une Amérique rurale peu représentée sur nos écrans. Les décors naturels – ports, marinas, bateaux délabrés, tempêtes en mer – contribuent à l’authenticité du récit et à la tension dramatique constante.
Chaque épisode explore un angle différent de la crise familiale et sociale des Buckley, tout en offrant des rebondissements inattendus, dans la lignée des grandes sagas familiales contemporaines.
Pourquoi il faut absolument regarder The Waterfront
Avec son scénario haletant, ses personnages riches en nuances, et une réalisation immersive, The Waterfront s’inscrit dans la veine des séries comme Bloodline, Ozark ou encore Yellowstone. C’est un drame humain, poignant et brutal, qui interroge la transmission, le poids des héritages, et le prix à payer pour sauver ce qui reste à sauver.
À découvrir en intégralité dès le 19 juin sur Netflix, pour une première saison composée de 8 épisodes.