Non, non et non. C’est sans doute l’un des mots préférés des parents, à raison sans doute. Les enfants veulent faire tellement de choses, avec souvent une certaine insouciance qu’il est bon de les cadrer, parfois au risque de passer pour des petits dictateurs. C’est de cela que raconte le film de Miguel Arteta, d’une famille qui va connaître une journée compliquée le jour où le seul mot autorisé sera oui.

Le pitch

Un couple de parents décident de dire « oui » à tout pendant 24 heures. Avec leurs demandes les plus folles, leurs enfants leur font passer une journée mémorable.

L’idée de même de dire oui à tout durant une journée est probablement l’une des pires angoisses d’un parent. C’est même inconcevable et YES DAY ne risque pas de les faire changer d’avis tant cela part dans tous les sens.

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La volonté d’Arteta d’amuser la galerie est évidente mais, force est de constater que cela ne fonctionne jamais. C’est gentil. Trop gentil. Ce n’est jamais très inventif et donc, le film est plutôt mou.

Un casting has been

Ce n’est pas faute d’avoir ramené un casting, sur papier, qui pourrait sembler intéressant. Mais depuis plusieurs années déjà, Jennifer Garner et Edgar Ramirez peine à trouver des projets qui sont intéressants justement. Ce ne sont pas de mauvais bougres mais ils n’arrivent pas à jouer dans des films à la hauteur de leur talent. Restent donc les enfants, assez vite irritables et sans grand intérêt non plus.

Soit, YES DAY est loin d’être ne fut-ce qu’une petite surprise que l’on espérait de toute façon pas. Les indices n’étaient pas au beau-fixe et le résultat n’est même pas décevant vu les attentes on ne peut plus basses. A ne regarder vraiment que si vous n’avez rien d’autre à montrer à vos enfants.

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