Qui a dit que la méditation ne pouvait pas rendre criminel ? Sortie le 31 octobre sur Netflix, la série « Les Meurtres zen », surprend par son cynisme et son humour noir. Le développement personnel n’a qu’à bien se tenir…
De quoi ça parle ?
Björn Diemel est un avocat débordé aux bords de la crise de nerfs. Son mariage bat de l’aile, il ne voit plus souvent sa fille, sa vie professionnelle prend le dessus sur sa vie privée. Il se lance dans la « pleine conscience » pour reprendre le contrôle de son existence. Mais rapidement ces séances de méditation vont le pousser à commettre des actes extrêmes.
Adaptée du roman à succès de Karsten Dusse, cette série allemande « Les Meurtres zen » a rapidement caracolé en tête du top quotidien de Netflix. A l’heure du développement personnel, cette série en huit épisodes se veut originale, mordante et remplie d’humour noir. Entre thriller psychologique et comédie.
Björn découvre la pleine conscience pour reprendre sa vie à deux mains. Avocat de mafieux, il va se retrouver à commettre des actes innommables. Un peu à l’image de « Dexter », cet avocat va devenir un criminel. Non pas pour rendre le monde meilleur mais pour rendre son monde meilleur. Un scénario original qui convainc par son format court (30 minutes par épisode) mais avec lequel il n’y a aucun temps mort. A cela s’ajoute de l’humour, une voix-off toute en auto-dérision ainsi que des dialogues forts en absurdité.
Un jeu brillant
La série joue également avec les stéréotypes : les criminels étant eux-mêmes de pures clichés. Et cela fonctionne, d’autant plus que le casting assume son rôle, le tout porté par un Tom Schilling étincelant, charismatique et profond.
« Les Meurtres zen » est une vraie surprise. Portée par un acteur charismatique et un humour cynique, cette série est une pépite. Pour méditer (ou non), devant Netflix.