Voici le pitch: une fusillade dans un restaurant révèle bientôt à une jeune adulte que sa mère a une vie secrète – ce qui déclenche un torrent de rebondissements, de meurtres et de poursuites en cascade tout à fait divertissant. En d’autres termes: Et si votre mère était John Wick ? Ou Jason Bourne, mais avec sa mémoire intacte ? Ou Jack Reacher, mais qu’elle mesure 1m65 ?

Voici la question posée par Pieces of Her, un nouveau thriller Netflix basé sur le best-seller de 2018 de Karin Slaughter. Il s’agit étonnamment de la première adaptation pour la télévision de Slaughter – qui pond des romans policiers addictifs plébiscités depuis plus de 20 ans (et dont je suis méga fan :-)). J’ai donc binge-watché les premiers épisodes et vous donne mon avis…

Le premier épisode met en scène Andy (Bella Heathcote), une jeune femme un peu perdue, qui fête son 30ème anniversaire avec sa mère Laura (Toni Collette) dans un restaurant local. Lorsqu’un tireur ouvre le feu sur les personnes assises à une table voisine, Laura prend les choses en main. On se rend compte qu’elle a une aisance assez surnaturelle pour tuer… ce qui suggère qu’elle n’est peut-être pas l’être gentil et innocent qu’elle semble être.

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Un rythme soutenu

Ensuite, les choses s’enchaînent très rapidement. La vidéo qui est – bien sûr – enregistrée par un client présent dans le restaurant devient virale. Le visage de Laura fait la une des journaux et Andy rentre bientôt à la maison pour retrouver celle-ci attachée à une chaise et torturée par ce qui s’avère être l’une des nombreuses personnes qui, pour des raisons encore inconnues, veulent sa mort. Les deux s’en sortent  (forcément, sinon la série serait déjà finie) et Laura ordonne à sa fille de quitter la maison avec un téléphone jetable et des instructions pour se mettre à l’abri.

Les heures qui suivent sont pleines de poursuites, de meurtriers, de rebondissements. Le passé secret et tumultueux de Laura se révèle petit à petit… remettant les pièces du puzzle.

Conclusion

Tout comme le livre, la série est extrêmement bien ficelé, l’intrigue est réglée comme une horloge. Et même si tout s’enchaîne rapidement, on est divertis et tout est cohérent.

Néanmoins, la série soulève deux problèmes (que le livre n’a pas). La première est : pourquoi Toni Collette n’est pas plus en vogue ? Elle porte la série à elle toute seule, est tout à fait crédible, même dans des circonstances qui elles ne le sont pas. Elle maîtrise parfaitement sa performance, surclassant inévitablement tout le monde, mais sans perturber la production.

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La deuxième question est de savoir pourquoi, avec 35 millions d’exemplaires de 21 romans vendus dans 120 pays, c’est la première fois que nous voyons Slaughter à la télévision ? Il n’y a pas eu de films non plus, alors que Reacher de Lee Child a eu droit aux deux (et une toute nouvelle série à voir actuellement sur Prime). J’espère que ce n’est pas encore dû au sexisme ! Allez, mettez la série de Will Trent à l’écran, s’il vous plaît!

 

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