Cette première partie de la quatrième saison de Stranger Things, ne compte que sept épisodes, mais plus longs (ils dépassent l’heure), avec un final qui dure 108 minutes. Est-ce cet allongement a un effet positif sur la série ? Malheureusement plutôt l’inverse… Et on va vous expliquer pourquoi.

Revenons-en à l’histoire.

Rappelez-vous de la fin de la saison 3. Mike (Finn Wolfhard), Nancy (Natalia Dyer), Dustin (Gaten Matarazzo), Lucas (Caleb McLaughlin), Max (Sadie Sink), Steve (Joe Keery) et Robin (Maya Hawke) restent à Hawkins, dans l’Indiana, tandis qu’Eleven (Millie Bobby Brown), Will (Noah Schnapp), Jonathan (Charlie Heaton) et Joyce (Winona Ryder) déménagent en Californie pour un nouveau départ. Pendant ce temps, comme l’a révélé Netflix (ainsi qu’une scène post-crédit dans la saison 3), Hopper (David Harbour) a survécu à l’explosion qui a fermé la porte de l’Upside Down et mène maintenant une vie de prisonnier en Russie.

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Verdict

Les suites essayent toujours de surpasser leurs prédécesseurs. Malheureusement, le mieux est souvent l’ennemi du bien. Comprenez-nous bien, elle reste plus divertissante que beaucoup d’autres séries, mais elle a perdu de sa quintessence. Apprendre à connaître Hawkins, ses habitants et ses secrets – ce qui avait rendu la saison 3 si efficace (le centre commercial était la pièce maîtresse parfaite) – avait donné à Stranger Things une grande partie de son charme, mais dans la saison 4, nous explorons de nouveaux endroits, à des milliers de kilomètres et qui manquent totalement de profondeur et de complexité.

Et il y a aussi la division du casting. En effet, certains personnages qui étaient historiquement liés ne se croisent même pas. La bande se dédouble et chacun se lance dans ses propres aventures individuelles pendant la majeure partie des sept épisodes, et ces groupes se divisent eux-mêmes, créant encore plus de chemins à suivre, ce qui semble être la raison pour laquelle la plupart du temps supplémentaire des épisodes a été utilisé. Et beaucoup de ces parcours semblent répétitifs : trouver un indice, se rendre au prochain endroit, affronter un obstacle, puis trouver un nouvel indice.

L’effet domino soulève un autre problème auquel la saison 4 se heurte en choisissant de garder ses personnages principaux séparés : une différence considérable dans les enjeux palpables. Il n’est pas surprenant que ce qui se passe à Hawkins, où des enfants sont assassinés de manière horrible, soit beaucoup plus intéressant que ce qui se passe en Californie, où, au début, il n’y a absolument aucun monstre. Les deux histoires se rejoignent à peine, et je suis désolée, mais j’ai envie d’être là où les parents pleurent sur les corps défigurés de leurs enfants tués plutôt que là où les gens tirent des balles de crachat sur Eleven. Sans parler de l’intrigue de Hopper…

Bref…

En conclusion, la quatrième saison de Stranger Things est un long voyage éparpillé, parfois décevant. Il s’agit toujours de Stranger Things, et les retrouvailles avec ses personnages suffisent à le rendre agréable. Ne soyons pas ultra négatifs pour autant, même si le niveau est moins bon que les saisons précédentes, cela reste une très bonne série.

Stranger Things saison 4 partie 1 arrive ce vendredi 27 mai à 9H sur Netflix !

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