Dans le paysage du cinéma belge, il y a aujourd’hui de tout ! Cela va de la série Coyotes jusqu’à Strip Tease, en passant par des comédies comme Une vie démente ou Une semaine sur deux. Pourtant, il est toujours possible de se faire surprendre. Et par rien de moins que l’un des trouble-fête du cinéma belge, Jan Bucquoy. Avec La dernière tentation des belges, le cinéaste poursuit son parcours de cinéma atypique, entre sa vie et son oeuvre, où les frontières se brouillent souvent. 

De quoi ça parle?

Jan, artiste belge dont la carrière a connu des hauts et des bas, n’a pas l’impression d’avoir réussi. Ni dans sa vie, ni avec ses femmes, ni dans ses tentatives de changer le monde. Marie, sa fille unique, le confronte sur son absence en tant que père. Au bord du gouffre, elle discute de la vie, de la mort, et de l’existence, entre rires et tristesse. 

Et derrière le projet, il y a…

Jan Bucquoy, si vous ne le connaissez pas, est un vrai diable du cinéma belge. Scénariste (La vie sexuelle de Tintin), iconoclaste, cinéaste (La vie sexuelle des belges), il n’a pas cessé de remettre en question les codes et les limites du cinéma et du théâtre. Et ce, entre France et Belgique. Dans ce nouvel opus, dans la continuité de son oeuvre, il embarque Wim Willaert, mais aussi Alice on The Roof et Alex Vizorek. Ainsi que d’autres caméos croustillants.

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Pourquoi on aime?

Cette Dernière tentation des belges est un film infiniment triste, mais aussi drôle et attendrissant. En réfléchissant sur la mort, le Jan Bucquoy du film (incarné par Wim Willaert) parle de la vie, et s’interroge sur le sens de l’existence. Et ses discussions avec Marie, reflet des échanges que le cinéaste aurait – peut-être – voulu avoir avec sa fille disparue, sont poignants. À découvrir sans tarder.

La dernière tentation des Belges est disponible sur BeTV à la demande.

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