Netflix nous présente « Supacell », une nouvelle série dramatique en six épisodes, créée par le scénariste et réalisateur Rapman. Portée par un casting comprenant Tosin Cole, Josh Tedeku et Eddie Marsan, cette série explore ce qui se passe lorsque des individus ordinaires du sud de Londres acquièrent des pouvoirs extraordinaires.

Le genre des super-héros a souvent exploré ce qui se passe lorsque des groupes marginalisés acquièrent des pouvoirs inattendus (Misfits, The Boys…). « Supacell » de Netflix suit cette tradition en racontant l’histoire de personnes ordinaires qui développent des capacités extraordinaires. Bien que la série puisse sembler familière à bien des égards, son cadre distinctif dans le sud de Londres et ses personnages uniques lui donnent une identité propre.

Le pitch

La série commence avec Michael (Tosin Cole), un livreur de colis en relation avec Dionne (Adelayo Adedayo) et luttant pour aider sa mère malade. Michael découvre qu’il peut téléporter, arrêter le temps et voyager dans le futur, où il apprend que d’autres comme lui ont des pouvoirs et que sa bien-aimée Dionne est en danger. Il entreprend alors de retrouver et d’unir ces individus pour la sauver.

Cadre et Personnages

« Supacell » se distingue par son exploration de la diversité culturelle et économique du sud de Londres. Les personnages représentent diverses expériences de Noirs Britanniques, avec des origines caribéennes, africaines et biraciales. Les acteurs, bien que relativement inconnus, offrent des performances solides et engageantes.

Thèmes et Réflexion Sociale

La série aborde comment les super-pouvoirs peuvent confronter certains problèmes sociétaux tout en étant inefficaces face à d’autres, comme les discriminations. Elle utilise un langage et une bande-son imprégnés de hip-hop pour ancrer l’histoire dans son cadre local.

Notre avis 

Bien que la série présente des éléments familiers du genre des super-héros, ses twists sont parfois prévisibles et certains aspects se déroulent de manière inutilement prolongée. Cependant, elle se distingue par son ton et sa mise en scène uniques, créant une série prometteuse malgré ses conventions de genre.

Conclusion

« Supacell » se démarque par son potentiel et sa représentation authentique de Londres. Les critiques recommandent de la regarder pour ses éléments distinctifs, en espérant que la série continuera de développer son potentiel dans une éventuelle deuxième saison.

A voir dès le 27 juin sur Netflix.

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