Diffusée au printemps sur BBC One, la nouvelle adaptation du roman de Charles Dickens « De grandes espérances » a atterri sur Disney + le 28 juin dernier. Portée par une Olivia Coleman parfaitement sadique, la série a toutefois du mal à répondre aux grandes espérances.
De quoi ça parle ?
Pip est un jeune orphelin à l’époque victorienne. Après avoir passé son enfance comme apprenti forgeron, ce jeune garçon va avoir l’opportunité d’entrer dans la haute société et de voyager jusqu’à Londres. A ses risques et périls.
Steven Knight, créateur de Peaky Blinders, a décidé d’adapter le célèbre roman de Charles Dickens en six épisodes de 55 minutes. Un choix audacieux qui ne s’avère pas payant tant la construction narrative est fade et manque cruellement de rythme. Les décors sont certes esthétiquement très réussis et l’ambiance d’un Londres victorien améliore le tout. Assez pour sauver cette adaptation ?
Olivia Colman qui incarne la diabolique Mlle Havisham permet de donner un peu plus de décrit à cette mini-série mais les autres personnages n’ont rien de l’univers construit par Dickens. Ils manquent de charisme et existent à peine à l’écran. Pip, le protagoniste de l’histoire ne se démarque en rien et c’est dommageable.
Des sujets sociétaux
Enfin, on ne peut pas reprocher à cette série d’évoquer la lutte des classes tout en dressant un portrait cynique et dure de la société britannique de l’époque. Les six épisodes de « De grandes espérances » sont à retrouver dès à présent sur Disney +.
