Mis en ligne ce 1er juin sur Netflix, « Godzilla Minus One » est une belle surprise venue tout droit du Japon. Entre action et réflexion, ce 37e film centré sur la célèbre créature est une vraie réussite à tout point de vue.

De quoi ça parle ?

1945. Peu avant la fin de la Seconde guerre Mondiale, Koichi, un kamikaze, atterrit sur l’île d’Odo. Alors qu’il feint un problème technique, l’île est attaqué par un monstre surnommé Godzilla. Koichi survit mais Godzilla va grandir et semer la destruction quelques années plus tard.

Que ce soit avec Mario, Oppenheimer ou Fast X, Netflix a récemment acquis les droits de plusieurs blockbusters qui ont cartonné en 2023. Vainqueur de l’Oscar des meilleurs effets visuels, « Godzilla Minus One » est une petite pépite de science-fiction. Un petit inconnu parmi les nombreux films provenant de Hollywood.

Dans ce 37e long-métrage dédié à cette mythique créature qu’est Godzilla, Takashi Yamazaki fait un solide retour au source. Le monstre est replacé dans son contexte initial : le Japon d’après-Guerre. Le long-métrage n’est pas tant focalisé sur Godzilla. Mais surtout sur la société japonaise qui doit se reconstruire.

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Un maigre budget

Le personnage principal est Koichi, un kamikaze qui a fui « son devoir » pour rester en vie. Philosophiquement, il représente le Japon d’après-Guerre, entre remords, culpabilité et devoir citoyen. Outre cet aspect de reconstruction personnelle et les personnages profondément humain, Godzilla Minus One est solide au niveau des effets visuels, de la bande son, et des effets spéciaux. Avec un budget estimé à 12 millions de dollars, ce long-métrage met à l’amende de nombreux blockbusters.

Malgré quelques longueurs et une fin quelque peu prévisible, « Godzilla Minus One » est un vrai film d’action qui revient aux sources même du mythe. A découvrir sur Netflix.

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