Mise en ligne début août sur Netflix, « Painkiller » a réussi à s’imposer comme une des séries de l’été. Et même si le sujet abordé est similaire à « Dopesick », « Painkiller » se distingue par une réalisation à plusieurs plans et un casting de qualité. Disponible depuis ce 10 août sur Netflix.

De quoi ça parle ?

Cette mini-série en six épisodes revient notamment sur les origines de la crise des opioïdes aux Etats-Unis dans les années 90. Comment Purdue Pharma a pu mettre en vente l’antidouleur OxyContin, qui a fait des centaines de milliers de morts.

 

Basée sur un article du New Yorker et d’un livre publié en 2018, la série propose plusieurs visages pour illustrer cette crise des opioïdes. Ces différents visages qui ont été à la fois les victimes, les contributeurs directs ou indirects mais ceux qui ont lutté pour faire tomber Purdue Pharma. Une construction narrative entremêlant plusieurs histoires qui permet de mieux comprendre les différentes lectures.

Ces lectures sont développées grâce à un rythme effréné. Aucun temps mort dans cette mini-série qui jongle entre la fiction et le documentaire. Des dialogues efficaces, une musique qui amplifie l’atmosphère déjà pesante et sombre. A cela s’ajoutent des scènes symboliquement très fortes, qui certes s’écartent du rôle « documentaire » mais qui appuient la scénarisation.

A lire aussi:
La saison 2 de "One Piece" se précise de plus en plus !

Un casting de qualité

Une bonne série ne serait rien sans un casting de qualité. Uzo Aduba incarne Edie – l’enquêtrice qui va tout faire pour faire tomber l’empire de Richard Sackler – l’actrice crève l’écran. Un rôle poignant et un personnage parfaitement construit. Richard Sackler incarné par Matthew Broderick est diablement addictif. Un magnat certes caricaturé mais amplifié par ses démons intérieurs.

Par moment larmoyant et en manque de nuance, Painkiller s’inscrit tout de même comme une mini-série originale, entre documentaire et fiction. A ne pas rater sur Netflix.

Dans la même catégorie