Partir au galop sous la neige, le rêve en cette période de chaleur? Attention, vous ne savez pas où vous pourriez tomber… Dans Les Huit Salopards du maître du gore Quentin Tarantino, la cabane douillette où on se protège du blizzard devient le théâtre d’un jeu de dupes tendu. Un huis clos sanguinolant qui vous tiendra en haleine, frissons garantis !
De quoi ça parle?
Dans le Wyoming après la guerre civile américaine, huit étrangers se retrouvent coincés dans une auberge isolée à cause d’une tempête de neige. Les tensions montent alors que des révélations sur les véritables intentions des personnages se font jour. Un combat pour la survie éclate lorsque leur véritable identité est révélée, à grand coups de colts et autres armes improvisées.
Tarantino, mais pas Pulp Fiction
Vous êtes une ou un fan du réalisateur? Attention, ce film pourrait vous désarçonner sans mauvais jeux de mots. En effet, Les Huit Salopards est très différent d’un Pulp Fiction ou d’un Inglourious Basterds. Peu de scènes épiques, un rythme plutôt lent, et des jeux qui s’axent surtout entre les personnages à coup de dialogues, et de silences pesants. Et si le casting est très fort (on y retrouver Samuel L. Jackson, Kurt Russell ou encore Jennifer Jason Leigh), Tarantino en profite aussi pour jouer avec une grande galerie de personnalités connues ou moins connues. Le tout, pour un grand ballet de répliques cinglantes.
Ce qu’on aime et ce qu’on aime moins
Comme souvent avec le cinéaste, les dialogues sont très bien écrits, et vous serez pendus aux lèvres de ce casting. Par contre, on regrette un peu que Tarantino, qui avait choisi ici de tourner en 70mm, nous enferme dans une cabane au lieu de nous faire voyager. Ce format de la grande époque d’Hollywood aurait mérité mieux, peut-être?
En tout cas, on vous recommande tout de même cette plongée dans un western sordide mais captivant.
A voir sur Auvio et sur Netflix cet été.
