Né le 8 janvier 1947, David Bowie est définitivement redevenu poussière d’étoiles le 10 janvier 2016.

Ses décennies de présence parmi les Humains lui auront permis de sortir 27 albums, dont une bonne moitié de classiques, et de tourner dans quelques films notables bien que pas toujours forcément destinés au grand-public.

En cette semaine de commémoration de sa naissance et de sa mort, voici trois documentaires et deux fictions à voir ou revoir, tous services de streaming confondus.

David Bowie, The Man Who Changed The World (Netflix)

Histoire de se remémorer (ou de découvrir) à quel point David Bowie ne bouleversa pas que l’histoire de la musique mais aussi la société, particulièrement anglaise, voilà un documentaire pop/rock tout ce qu’il y a de documenté et de classique. Pas de chichi inutile, on y mélange images d’archives et interviews face caméra des proches et de collaborateurs/trices de l’artiste pour y évoquer sa vie pas que publique; de ses débuts flamboyants à sa semi-retraite new-yorkaise beaucoup plus effacée mais toujours créative des années 2010.

Moonage Daydream (Netflix)

Beaucoup plus artistique, coloré et même totalement psychédélique, Moonage Daydream s’intéresse bien davantage au mythe Bowie qu’à sa vie réelle. On reste toujours dans le documentaire mais on ne s’y interdit pas les parti-pris, notamment celui de bien davantage s’intéresser aux « golden years » de Bowie (les années 70, en gros), soit sa période allant de ses débuts londoniens à sa phase berlinoise, qu’aux succès beaucoup plus commerciaux ultérieurs. Un trip! 

The Last Five Years (Amazon)

Comme ne l’indique pas le titre, on ne concentre ici pas strictement sur les cinq dernières années de la vie et de la carrière de David Bowie. Les albums The Next Day et Blackstar y sont certes longuement évoqués mais la plupart des intervenants y racontent aussi leurs souvenirs des années berlinoises et de l’époque Ziggy Stardust. Moins fou que Moonage Daydream et davantage réservé aux fans invétérés que The Man Who Changed The World. 

Le Prestige (Netflix)

Si David Bowie eut quelques rôles marquants dans le cinéma d’auteur, ce sont surtout ses « caméos » dans des films plus grand-public qui étonnent le plus. Dans Le Prestige de Christopher Nolan, il y interprète ainsi l’inventeur Nikola Tesla, personnalité historique bien réelle, mais fait basculer le film, pourtant jusque là réaliste, dans le fantastique pur et dur. Ce fut son dernier rôle « bizarre » pour le cinéma, étant décédé avant la sortie de Twin Peaks : The Return, où il fut remplacé en dernière minute par… une théière parlante. 

Labyrinth (Apple)

Coiffé au pétard et portant le collant bien moulant, David Bowie interprète Jareth, le Roi des Gobelins, dans cette fantaisie typiquement eighties quelque-part à mi-chemin entre Dark Crystal et Le Magicien d’Oz, aujourd’hui totalement culte pas toujours pour des raisons avouables. C’est que Bowie ne fut pas que chanteur et acteur. Il troubla également pas mal les jeunes esprits en pleine puberté. Let’s dance!  

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