Alors que Le garçon et le héron, nouveau long-métrage d’Hayao Miyazaki, sortira prochainement dans les salles belges, on vous propose un retour dix ans en arrière pour redécouvrir Le vent se lève, son précédent film, mais aussi Le conte de la princesse Kaguya, dernier film du regretté Isao Takahata, avec qui Miyazaki a fondé les studios Ghibli. Ces deux pépites sont toutes les deux à voir sur Netflix.
Le vent se lève, le plus adulte des films de Miyazaki
Alors que le cinéaste réalisateur de Totoro, Le chateau dans le ciel ou encore Le voyage de Chihiro a l’habitude de raconter des histoires à hauteur d’enfant, il choisit dans Le vent se lève de mettre en images l’histoire de Jiro Horikoshi, ingénieur japonais qui mit au point certains des avions les plus redoutables de la Seconde Guerre mondiale. Mais comme toujours avec le réalisateur, cette histoire est teintée d’une magnifique poésie, et accompagnée d’une musique sublime signée de Joe Hisaishi, compère et complice de l’auteur. Peut-être Le vent se lève n’est pas le plus accessible des films de Miyazaki, mais c’est assurément l’un des plus beaux, autant dans sa forme que dans son propos.
Le conte de la princesse Kaguya, dernier film d’Isao Takahata
Décédé le 5 avril 2018, le réalisateur du Tombeau des Lucioles et de Nos voisins les Yamada adapte, avec Le conte de la princesse Kaguya, un récit japonais du Xe siècle. Avec près de 50 millions de dollars de budget, c’est une des productions les plus chères du Japon à l’époque, mais avec raison. L’animation est splendide, et la presse ne s’y trompe pas. Le film récolte le prix du meilleur film d’animation auprès des critiques de Los Angeles, Boston et Toronto, au cours de trois cérémonies distinctes. Il rate de peu l’Oscar du meilleur film, qui ira cette année-là aux Nouveaux héros, dans un tout autre style.
Profitez de ce weekend pour redécouvrir cette pépite sur Netflix
