Voici encore une victime du covid. Produit par la Fox, le film était censé être distribué par Disney dans les salles de cinéma mondiale. La pandémie passée par là, Netflix a repris le film pour le sortir internationalement sur sa plateforme. Il faut dire que c’est un film attrayant avec un fort potentiel. Il s’agit d’une adaptation du best-seller de A.J. Finn (aka Dan Mallory) avec Joe Wright (ORGUEIL ET PRÉJUGÉS, ANNA KARÉNINE, LES HEURES SOMBRES) avec un casting alléchant : Amy Adams, Gary Oldman, Julianne Moore ou encore Jennifer Jason Leigh.
Mais que vaut le film ? On vous dit tout.
Le pitch
Anna Fox, une psychologue pour enfants agoraphobe vivant cloîtrée dans sa demeure new-yorkaise, se met à espionner par la fenêtre la famille d’allure parfaite qui s’est installée de l’autre côté de la rue. Sa vie bascule quand elle assiste par hasard à un crime épouvantable.
L’histoire de THE WOMAN IN THE WINDOW reprend les bases des grands classiques du film noir. Ce n’est pas sans rappeler le récent LA FEMME DU TRAIN qui a des idées similaires. La recette du « ce qu’on a vu » ou « ce qu’on croit avoir vu » est une valeur sûre si tant est qu’elle est bien exécutée. Comme on pouvait s’y attendre, Joe Wright est là pour livrer quelque chose de solide en terme de mise en scène. Grande maison effrayante, personnages aux abois, une certaine froideur et austérité dans les décors et l’atmosphère, tels sont certains des éléments qui permettent à Wright de bien faire son boulot.
La reine Amy
Ce n’est pas son meilleur rôle. Certaines seraient même tenté de dire qu’elle en fait un poil trop. Cependant, THE WOMAN IN THE WINDOW rappelle tout de même le grand talent d’Amy Adams, comédienne injustement boudée par les cérémonies de récompenses depuis trop d’années. Bien qu’elle ait un casting de choix à ses côtés, elle fait ici encore une véritable démonstration.
Au final, THE WOMAN IN THE WINDOW est une adaptation correcte mais très Classique. C’est efficace, c’est exactement ce qu’on attend de ce genre de film et c’est porté par un casting hyper talentueux mais ça s’arrête là, ce qui est déjà bien comme ça.