Avant même que le projet ne soit annoncé, Internet imaginait bien que cela allait se produire et s’en moquait allègrement par avance. En effet, le confinement, quelle aubaine pour une comédie au cinéma, française qui plus est. Etait-ce une surprise quand Dany Boon a déclaré écrire un film là-dessus ? Connaissant le gaillard, pas vraiment. Mais qu’est-ce que ça raconte 8, RUE DE L’HUMANITÉ ?
Le pitch
Les rues de Paris sont vides et silencieuses. Alors que certains ont préféré fuir la capitale, sept familles sont restées confinées dans un immeuble du 11ème au 8 rue de l’humanité avec entre autres ; une patronne de bistrot qui cherche le moyen de rester ouvert. Un scientifique ambitieux qui veut trouver le vaccin et ne plus jamais s’occuper d’analyses d’urines. Un hypocondriaque en panique mais heureux d’avoir enfin raison, sa femme avocate qui se bat pour concilier vie professionnelle et vie de famille, un coach sportif en ligne qui grossit au fil des semaines, sa fiancée enceinte qui fait le buzz en devenant chanteuse anti Covid, un riche self-made-man désespéré de ne pas avoir le niveau scolaire de son fils de 8 ans… et deux enfants de 8 et 10 ans qui, grâce au confinement, vont tomber amoureux.
Du lourd, du très très lourd
Prenez tous les clichés possibles et imaginables sur le confinement, les vaccins, les gens en temps de pandémie, coincés chez eux. Prenez toutes les situations que vous avez vécues durant ces 2 dernières années et mettez-les dans un film. Subtil ? Que nenni, il s’agit de Dany Boon. Vas-y donc que je te sors les gros sabots, les blagues graveleuses, les personnages tous plus exagérés les uns que les autres et qui ne s’entendent évidemment pas.
Honnêtement, les attentes n’étaient guère élevées mais Boon a quand même réussi à faire pire que ça. C’est mal écrit, mal joué, jamais très drôle, jamais subtil, jamais fin ni intelligent, bref, c’est une petite purge qu’il faut volontiers éviter mais, si l’envie vous venait de le regarder malgré tout, sachez que ça sort ce 20 octobre sur Netflix.