Entre univers dystopique et nanar, le film sud-coréen « Badland Hunters » a créé la surprise en cette fin de janvier pour s’installer dans le top hebdomadaire de Netflix. Suffisant pour être une belle surprise ? Pas exactement.

De quoi ça parle ?

A la suite d’un tremblement de terre dévastateur, la ville de Séoul n’est plus qu’un champs de ruine et un territoire hostile. Nam-san, un chasseur se met en quête de sauver la vie d’une adolescente de 18 ans, enlevée par un médecin sadique.

 

Sorti le 26 janvier sur Netflix, « Badland Hunters » a rapidement trôné les premières places des films les plus vus de la plateforme au niveau hebdomadaire. Un film de science-fiction, axé avant tout sur l’action, au détriment du scénario. Ce film est la suite à « Concrete Utopia », pas disponible en Belgique. Mais les deux long-métrages peuvent être vus indépendamment.

Dans « Badland Hunters », l’univers postapocalyptique n’est qu’une façade. Il est peu développé et ne trouve pas de profondeur par rapport à d’autres long-métrages du genre. On y retrouve plusieurs ingrédients intéressant mais la recette ne prend pas.

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Des scènes d’action bien réalisées

A l’inverse, on peut souligner les scènes d’action assez sanglantes (âmes sensibles s’abstenir) et les figures d’art-martiaux qui sont globalement bien réalisées. Par moment on frôle des scènes absurdes et excessives, ce qui amplifie l’aspect « nanar » de ce film qui ne se prend pas au sérieux. A noter la présence de Ma Dong-seok, que l’on connaît grâce à « Dernier train pour Busan » et « Les Eternels ». Un casting qui tient la route, par moment drôle, sans toutefois être exceptionnel.

« Badland Hunters » est un film dystopique sur fond de nanar qui se laisse regarder. A défaut d’avoir un vrai scénario, le long-métrage se rattrape avec des scènes bien chorégraphiées et exécutées. Disponible sur Netflix.

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