Sorti en juin dernier au cinéma, « Indiana Jones et le Cadran de la Destinée » a fait l’unanimité auprès de la critique. Harrison Ford y reprenait pour la cinquième et certainement dernière fois son célèbre rôle de l’archéologue aventurier Indiana Jones. A ses côtés on retrouvait Phoebe Waller-Bridge qui ne manqua d’amener dynamisme et fraîcheur à la saga quelque peu poussiéreuse. Ce nouvel opus est à présent disponible sur Disney+, de quoi animer une de vos longues soirées d’hiver.
L’histoire :
1969. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l’estimé docteur Jones, professeur d’archéologie, est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles.
Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d’un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d’Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n’a d’autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée…
Aventure, action et humour
La saga renoue avec le succès grâce à des arguments qui lui ont toujours réussis : l’aventure, l’action et l’humour. Harrison Ford malgré ses 80 ans tient la forme et joue subtilement avec son âge. Le duo qu’il forme avec Phoebe Waller-Bridge est tout simplement épatant. L’actrice britannique ne se laisse pas éclipser par le mythe et brille par son humour au second degré. « Indiana Jones et le Cadran de la Destinée » en devient presque une comédie d’action exotique.
Mission accomplie
James Mangold qui réalise ce cinquième opus, a pris toute la mesure de l’héritage qui lui incombait. La tâche avait de quoi en effrayer plus d’un. Passer après Steven Spielberg et offrir un baroud d’honneur à une des plus grandes stars d’Hollywood dans son rôle le plus iconique, la mission s’annonçait ardue. Le réalisateur ne s’est pas dégonflé ! Que du contraire d’ailleurs ! Il nous régale avec un pur moment d’émerveillement, un vrai blockbuster américain, du grand cinéma comme il n’y en avait plus depuis longtemps à Hollywood. Malin, monsieur Mangold a su rallier à sa cause les fans comme les néophytes. Les nombreux clins d’œil aux épisodes précédents ravissent les nostalgiques tandis que les autres se délectent de cette quête archéologique passionnante. Ce dernier volet coche résolument toutes les cases de la saga.
« Indiana Jones et le Cadran de la Destinée » dès le 15 décembre sur Disney+.
