L’histoire de « Nicholas Winton », souvent comparé à Oskar Schindler, est passée sous les radas pendant de nombreuses années. Dans « Une vie », ce héros britannique reçoit la considération qu’il mérite.

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De quoi ça parle ?

1938, Prague. Un banquier londonien Nicholas Winton, va tout mettre en œuvre pour sauver des centaines d’enfants, alors que Prague est sur le point de tomber aux mains des allemands. Au péril de sa vie, ce banquier va organiser des convois vers l’Angleterre.

Sorti au cinéma en Belgique en février dernier, « Une vie » s’offre une séance de rattrapage sur Prime Video. Une séance immanquable et ce malgré un engouement limité. Difficile de ne pas penser à « La Liste de Schindler » quand on lit le synopsis de ce long-métrage. Même si « One life » est différent, il n’en reste pas moins émouvant.

« Une vie » est construit sous la forme d’un portrait double, avec cinquante d’années d’écart. Les faits de 1938 et puis l’exploration du passé de Winton, cinq décennies plus tard. Cette deuxième partie de film est très intéressante : comment réagit le monde après la résurgence du passé ? Mais cet aspect binaire limite aussi le film qui dure 110 minutes. Le scenario est en partie centré sur le jeune Winton et ses démarches pour sauver des enfants (majoritairement juifs) mais il manque par moment de développements.

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Un Anthony Hopkins émouvant

Au casting, on retrouve un Anthony Hopkins qui incarne un Nicholas Winton âgé émouvant, sincère et discret à la fois. La mise en scène de James Hawes est classique, sans forcément de prise risque mais qui permet de trouver un ton juste et mesuré.

Malgré une mise en scène quelque peu classique, « Une vie » est un biopic émouvant, discret et humaniste. Pour ne jamais oublier. A voir dès à présent sur Prime Video.

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