Sorti discrètement chez nous l’été dernier, Trois mille ans à t’attendre est un doux drame qui surfe sur la vague des multivers et des infinies possibilités. Mais plutôt que d’associer ces concepts à de l’action en cascades façon Marvel, c’est ici plutôt le tissu d’une belle histoire d’amour pour un film touchant.

Solitude et mélancolie douces

Bien que sa vie lui apporte satisfaction, Alithea Binnie (Tilda Swinton) est plutôt sceptique envers le monde qui l’entoure. Un jour, elle croise le chemin d’un génie (Idris Elba) qui lui propose d’exaucer trois vœux en échange de sa liberté. Mais Alithea n’est pas dupe, et n’ignore pas que les contes dépeignent souvent des conséquences désastreuses liées aux vœux. Le génie tente alors de la convaincre en lui relatant son passé extraordinaire.

L’occasion de découvrir les multiples vies à la fois solitaires et trépidantes de ce génie qui a tout vu, des plus belles facettes de l’être humain à ses plus sombres. 

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Pourquoi on aime?

En voyageant à travers les époques, le film nous fait revivre, sans se cacher d’un certain kitsch, la magie de certains empires passés. Trois mille ans à t’attendre ne vise pas le grandiose ou l’épique. C’est plutôt un film qui préfère prendre le temps de la poésie et d’un cinéma tout en finesse. Un film porté par le travail de ses deux stars, qui se complètent très bien à l’écran.

Et, ça vous étonnera peut-être, mais le cinéaste derrière ce projet n’est autre que George Miller, réalisateur des Mad Max, de Happy Feet ou encore de Babe. Autre salle, autre ambiance ici mais toujours le talent de nous emmener dans un univers crédible et captivant, avec des personnages attendrissants et pleins de lucidité sur le monde qui les entoure.

Trois mille ans à t’attendre est disponible sur Prime Video et sur BeTV

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