Adapté du livre éponyme « Ils étaient un seul homme » a débarqué fin mars sur Prime Video sans être sorti au cinéma en France ou en Belgique. Ce 9e long-métrage de George Clooney en vaut-il vraiment la peine ?
De quoi ça parle ?
1936. Joe Rantz est une jeune étudiant de l’Université de Washington issu d’un milieu socio-économique compliqué. Pour gagner un peu d’argent et trouver un toit, cet étudiant va tenter va tenter de rejoindre l’équipe masculine d’aviron de l’université. L’objectif de cette équipe ? Participer aux Jeux olympiques de Berlin.
2024 est une année olympique. Chaque édition est marquée par de belles histoires mais aussi des conditions géopolitiques souvent prononcées. Les jeux de Berlin en sont la preuve vivante. Toutefois, « Ils étaient un seul homme » met surtout en avant l’histoire de l’équipe masculine d’aviron de l’université de Washington. Un scenario et une mise en scène classiques qui assurent sans innover.
George Clooney signe une réalisation intéressante mais en manque de profondeur. L’équipe, composée de huit rameurs, ne semble exister que par la présence de Joe (le personnage principal) ou de Hume. Les obstacles qui entravent l’équipe sont souvent résolus par un seul personnage et ce d’une manière précipitée.
Du dynamisme
Toutefois, ce long-métrage de 120 minutes se démarque grâce à son dynamisme durant les scènes de compétition. Du suspense et du rythme. A cela s’ajoute une bande sonore de qualité qui accompagne parfaitement les rameurs dans les efforts.
Malgré une narration prévisible, le long-métrage « Ils étaient un seul homme » est un biopic sportif solide. Mais qui rame par moment. A voir sur Prime Video.
