« Avatar : La voie de l’eau » le film de tous les records, arrive sur la plateforme Disney+. Sorti en décembre 2022, il est devenu le troisième film le plus rentable de l’histoire du cinéma avec près de 2,32 milliards de dollars de recette. Le premier Avatar fait lui aussi partie de ce prestigieux trio de tête. James Cameron, le réalisateur qui a laissé passer près de 13 ans entre les deux films, a de quoi être fier. Pour ce nouvel opus, on replonge avec volupté dans les profondeurs de Pandora aux côtés de Sam Worthington, Zoe Saldaña, Sigourney Weaver, Stephen Lang, Cliff Curtis et Kate Winslet.
L’histoire :
Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans le premier film, Avatar : La Voie de l’Eau raconte l’histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu’ils endurent.
Hyper immersif
On pensait que James Cameron n’arriverait jamais à faire mieux que le premier Avatar. Il lui aura fallu 13 longues années mais la magie opère à nouveau. Véritable claque technologique, « Avatar : La Voie de l’Eau » vous emmène avec lui dans un univers aquatique féérique. Le réalisateur américain signe un grand spectacle de plus de 3 heures. Il nous livre non pas une suite mais bel et bien un nouveau monde, un nouveau film, un nouveau chapitre. Hyper immersif, le spectateur redécouvre Pandora comme si il était lui-même Avatar.
Une ode à la terre
Certes, cette suite tant attendue est un blockbuster, une machine de guerre cinématographique nourrie aux petro dollars mais elle n’en est pas pour autant dénuée d’émotions. La portée philosophique du long-metrage occupera longtemps l’esprit des spectateurs. James Cameron aborde avec panache les thèmes qui lui sont chers. Préoccupations environnementales, préservation de la race humaine et valeurs familiales tiennent une place prédominante dans cette ambitieuse épopée, sorte d’hommage à notre belle planète bleu. « Avatar : La Voie de l’Eau » véhicule un message écologique fort.
Comme un adieu
Comme le film nous le rappelle à de nombreuses reprises, La Voie de l’Eau n’a ni début, ni fin. James Cameron emmène les spectateurs au-delà des frontières du cinéma. Le cinéaste transcende son art, l’image se transforme en véritable expérience sensorielle. James Cameron redéfinit le spectacle hollywoodien à coup d’innovations technologiques tout en ouvrant la porte à un cinéma de divertissement plus profond avec une certaine prise conscience. Le 9 éme ouvrage du réalisateur sonne comme un adieu à son élément de prédilection : l’eau. Après Abyss, Titanic et ces deux Avatars, ils semblent vouloir tirer sa révérence aquatique. Le troisième volet de la saga étant déjà tourné, sauf inversion des pôles ou pluie de météorites, il devrait sortir en décembre 2024.
« Avatar : La Voie de l’eau » dès le 7 juin sur Disney+
